Nancy et région. Afin de lutter contre les conduites addictives au volant, des contrôles routiers ciblés ont été mis en œuvre dans la nuit du samedi 13 avril au dimanche 14 avril 2024 lors d'une opération zonale spéciale "Alcool et stupéfiants". En Meurthe-et-Moselle, une vingtaine d'infractions a été relevée.
Lutter et réprimer les conduites addictives afin de garantir la sécurité de tous au volant, c'est le sens de la vaste opération zonale qui s'est déroulée sur les routes de Meurthe-et-Moselle dans la nuit de samedi 13 avril au dimanche 14 avril 2024. Dans le département, les accidents imputés aux conduites addictives dont l'alccol et les stupéfiants restent prégnants « entre 2019 et 2023, on recense 2 758 accidents survenus en Meurthe-et-Moselle, dont 308 imputés à l'alcool et 168 à cause de l'usage de stupéfiants », souligne la Préfecture de Meurthe-et-Moselle. Des effets négatifs sur la conduite d'un véhicule qui se confirment sur les accidents les plus graves, plus globalement selon la Sécurité Routière « le cocktail « drogues / alcool » multiplie par 29 le risque d'avoir un accident mortel ».
Source Préfecture de Meurthe-et-Moselle
A cet effet, les véhicules en circulation sur des axes structurants et secondaires à proximité de deux discothèques du département « La Danse des Anges » à Allain et de la « La Pampa » à Lesménils » ont fait l'objet de contrôles routiers. Françoise Souliman, préfet de Meurthe-et-Moselle, accompagnée d'Anne Carli, directrice de cabinet et cheffe de projet sécurité routière dans le département ont suivi ces opérations sur le terrain.
En pleine nuit, pendant plusieurs heures, les automobilistes de passage ont été soumis à des dépistages de consommation par les services du groupement départemental de la gendarmerie 54 et de la CRS autoroutière Lorraine Alsace.
D'après le bilan de l’opération coordonnée de sécurité routière transmis par la préfecture de Meurthe-et-Moselle, une vingtaine d'infractions a été relevée lors de l’opération de contrôles routiers. Dans le détail : un refus d'obtempérer aggravé, deux conduites après suspension de permis de conduire sous stupéfiants, un refus de se soumettre au dépistage dans un contexte d'alcoolémie délictuelle, une quinzaine de conduites en état alcoolique et plusieurs infractions routières (assurance, contrôle technique).
