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Après deux cas avérés de peste porcine africaine (PPA) sur des sangliers sauvages de la commune d’Etalle à une dizaine de kilomètres de la France, le prefet de Meurthe-et-Moselle annonce une série de mesures dans le département...
Un plan d'action. Avec deux cas de peste détectés en Belgique à 10 kilomètres de la France, les autorités françaises ont annoncé un plan de protection dans quatre départements frontaliers. Maladie strictement animale qui ne touche que les suidés (porcs et sangliers) chez lesquels elle entraîne de fortes mortalités, la peste porcine africaine ne présente toutefois « aucun danger pour l’homme, mais elle constitue une menace majeure pour les élevages de porcs français », souligne le ministère de l'agriculteur.
À la demande de Stéphane Travert, Ministre de l’agriculture et de l’alimentation, les préfets des Ardennes, de la Meuse, de la Moselle et de la Meurthe-et-Moselle vont mettre en place « des mesures de surveillance spécifiques afin de prévenir l’introduction du virus sur notre territoire, la France étant indemne de cette maladie » précisent les autorités de l'État.
En Meurthe-et-Moselle, l'arrêté préfectoral prévoit des mesures concernent la faune sauvage et les élevages porcins. Il s’agira pour les éleveurs d’appliquer des mesures de biosécurité dans les élevages et lors des transports d’animaux. Les mesures de surveillance en élevage vont être renforcées, en particulier dans les élevages en plein air et dans une zone de surveillance proche de la frontière pour 50 communes du département.
Par ailleurs, la préfecture informe que les agents de la Direction Départementale de la Protection des Populations ont déjà commencé à contacter individuellement les éleveurs de porcs concernés et d'un comité local interdépartemental regroupant les services de l’État et les acteurs concernés se réunira dès lundi pour ajuster les mesures de lutte.
