CULTURE. À l'occasion de la parution de son nouveau roman, La Pendue de Londres, la Ville de Nancy propose une rencontre avec l'académicien Goncourt, Didier Decoin. Dans son dernier ouvrage l'écrivain déroule le fil de l'histoire d'un fait divers et du destin funeste de la dernière Pendue de Londres, une prostituée condamnée pour le meurtre en 1955 de son amant violent et alcoolique.

decoindidierDidier Decoin. crédit photo © Jean-François Paga

Journaliste, romancier aux multiples prix et succès internationalement traduits, secrétaire général de l’Académie Goncourt, scénariste pour le cinéma comme la télévision (on lui doit en particulier les adaptations de grandes oeuvres telles Les Misérables ou Le Comte de Monte Cristo), président des Ecrivains de Marine… Merveilleux conteur, il a l’art de transmettre sa passion de la littérature, de la nature, de la vie. 

Parmi ses oeuvres les plus connues, on se souviendra de John l’Enfer (1977, prix Goncourt), L’enfant de la mer de Chine (1981), La femme de chambre du Titanic (1991), La promeneuse d’oiseaux (1996), Madame Seyerling (2002), Avec vue sur la mer (2005), Henri ou Henry, le roman de mon père (2006), et Est-ce ainsi que les femmes meurent ? (2009).

LA PRESENTATION DU LIVRE : LA PENDUE DE LONDRES PAR L'EDITEUR

Allemagne, 1945. L'exécuteur en chef du Royaume Britannique, envoyé en mission, pend la gardienne de camps nazis Irma Grese. Même s'il éprouve un réel dégoût à exécuter des femmes, surtout si elles sont jeunes et jolies, le bourreau fait son devoir : c'est un as dans l'art de la longueur des cordes, un expert dans le minutage de la mise à mort. Pourtant, le reste du temps, c'est un homme comme un autre, époux modèle, bon citoyen.
Londes, immédiat après-guerre. Ruth Ellis ressemble à Betty Boop, enjouée et désirable, elle plaît aux hommes, et sans doute les choisit-elle fort mal. Mais derrière son sourire et sa bouche trop maquillée, que cache-t-elle ? Dans le Londres charbonneux de l'après-Blitz, d'entraîneuse, Ruth devient prostituée. Un jour, malheureuse, jalousée, violentée, mais toujours belle, et mère de famille, elle tue son amant, à bout portant. La voici condamnée à la pendaison. Bourreau, fais ton œuvre ! Et si le bourreau avait une âme ? Et s'il répugnait soudain à supprimer une innocente aux boucles blondes ?
Dans ce roman envoûtant, reconstitution en cinémascope d'un Londres luisant de « fog » et de pluie, théâtre de vices cachés dans une société bien-pensante, Didier Decoin alterne le chant du bourreau et de la victime. Saisissant.

Rencontre avec Didier Decoin, Lundi 10 juin 2013 à 18h – Salle Poirel. Entrée assurée dans la limite des capacités de la Salle Poirel. Formulaire d'inscription en ligne cliquez ici . En cas d’affluence, retransmission en direct sur écran.Séance de dédicaces sur place avec la participation de la librairie Didier – 6 rue Gambetta
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