Un nouvel ouvrage sur la Grande Région vient de paraître aux éditions universitaires de Lorraine, le livre explore le travail frontalier. En Lorraine, près d’un actif sur dix travaille de l’autre côté des frontières. C’est dire l’importance du phénomène et ses répercussions dans des domaines aussi divers que la formation, les transports, l’immobilier...

Dans le cadre du projet UniGR (Université de la Grande région), Rachid Belkacem, enseignant chercheur en économie à l’Université de Lorraine a piloté un projet d’étude sur le travail frontalier en Grande Région. Pour mener à bien cette étude, il s’est associé à Isabelle Pigeron-Piroth, chercheur en économie et statistiques à l’Université du Luxembourg. Pendant trois ans, 44 chercheurs et 24 auteurs ont collaboré pour mener à bien cette étude. Aujourd’hui, les résultats de ce travail collaboratif a donné lieu à la publication d’un ouvrage intitulé « Le travail frontalier au sein de la Grande Région Saar-Lor-Lux », parue aux Éditions Universitaires de Lorraine.
Résumé :
Habiter dans un pays et travailler dans un autre pays, c'est tout l’objet de cet ouvrage. Qui sont les personnes concernées ? Comment sont-elles perçues et reconnues ? Quelles sont leurs pratiques ? Comment le phénomène du travail frontalier a-t-il évolué ces dernières décennies ? Quels sont ses enjeux et ses perspectives ? Géographes, économistes, sociologues et historiens ont rassemblé leurs travaux pour tenter de répondre à ces questions. Dans une démarche collective et pluridisciplinaire, cet ouvrage dresse un état des connaissances sur ce sujet au sein de la Grande Région Saar-Lor-Lux, où 213 000 personnes vivent et travaillent dans deux pays différents. Au Luxembourg, les travailleurs frontaliers constituent 44 % de la main-d’œuvre salariée. En Lorraine, près d’un actif sur dix travaille de l’autre côté des frontières. C’est dire l’importance du phénomène et ses répercussions dans des domaines aussi divers que la formation, les transports, l’immobilier...