À l’occasion de la Journée mondiale du bonheur, initiée par les Nations Unies, Ipsos publie ce jeudi son étude Ipsos Happiness Index 2025. En France, les baby-boomers se distinguent comme la génération la plus épanouie, tandis que la génération X apparaît comme la moins heureuse.
À l’occasion de la Journée mondiale du bonheur, l’institut de sondage Ipsos et l’école d’ingénieurs CESI ont dévoilé leur étude Ipsos Happiness Index 2025. Celle-ci révèle que 73 % des Français se déclarent heureux, un chiffre en légère hausse par rapport à l’année précédente (+2 points), mais en net recul depuis 2014 (-14 points). Malgré cette baisse, la France reste l’un des pays les plus heureux du G7.
L’étude met en lumière des disparités générationnelles face au bonheur. Les baby-boomers, nés entre 1946 et 1964, sont les plus épanouis, avec plus de 75 % se déclarant heureux. En revanche, la génération X (née entre 1965 et 1979) est la moins satisfaite avec 32% se déclarant malheureux mais une large majorité tout de même se déclarant heureux (68%). À l’échelle mondiale, 71 % des sondés se disent heureux, un chiffre qui varie en fonction de la qualité de vie et des perspectives économiques de chaque pays.
La famille et les enfants sont la principale source de bonheur pour près de la moitié des Français
En France, la famille et les enfants sont la principale source de bonheur pour 47 % des sondés, suivis des amitiés (29 %) et du sentiment d’être aimé (27 %). Le foyer joue également un rôle clé dans l’épanouissement personnel, offrant confort et sécurité à 26 % des Français.
Cependant, le tableau n’est pas totalement idyllique : la situation financière reste la première source d’insatisfaction, touchant 48 % des Français. Près d’un tiers des personnes interrogées évoquent également un manque de sens dans leur vie, tandis que l’instabilité politique et les problèmes de santé mentale ou physique pèsent sur le moral.
Si l’argent influence le bien-être, il ne garantit pas le bonheur. Les personnes aux revenus élevés sont plus nombreuses à se dire heureuses (75 %), contre 71 % chez celles aux revenus moyens et 62 % chez les plus modestes. Toutefois, l’étude confirme que les liens familiaux et affectifs restent le socle essentiel du bonheur, bien au-delà des considérations financières.