VANDOEUVRE CHASSE LE SANGLIER
Depuis deux ans, des habitants de Brabois et du Haut-de-Penoy se plaignent régulièrement de dégâts causés par les sangliers sur leurs propriétés...
L'homme, en éliminant les prédateurs naturels (loups, ours et lynx) a créé un déséquilibre dans les écosystèmes et certaines espèces comme le sanglier ne sont plus régulées naturellement. L'habitat naturel du sanglier tend à se juxtaposer à celui des hommes, dans la mesure où il y trouve facilement de la nourriture.
La Forêt de Haye, suite à la tempête de 1999, n'a pas été chassée pendant deux ans, ce qui a favorisé le développement important de la population de sangliers et de chevreuils _ comme c’est le cas à l’échelle nationale. La tempête a, de plus, en entraînant la chute de chênes, réduit la quantité de nourriture disponible en forêt. Il est à noter que le Bois de la Champelle est le seul bois du secteur actuellement non chassé. L'Office National des Forêts a constaté que ce bois est devenu une sorte de refuge pour les sangliers.
La ville de Vandœuvre a donc décidé de voter, lors de la prochaine séance du conseil municipal de lundi 28 mars, une délibération permettant de déposer un plan de chasse auprès de la Préfecture de Meurthe-et-Moselle et de la Fédération de Chasse de Meurthe-et-Moselle, prévoyant le tir de 4 sangliers dans le Bois de la Champelle. La municipalité a choisi d'agir avec prudence cette première année, c’est pourquoi le plan de chasse proposé ne prévoit l’abattage que de 4 sangliers par une société de chasse pendant la saison de chasse.
Cette société devra respecter un cahier des charges très strict établi par la commune, limitant les périodes, les jours et le type de chasse.
Par ailleurs, le problème devant être réglé à l'échelle de l'agglomération pour d'une part, réguler la population de sangliers dans la Forêt de Haye et d'autre part, contenir leur présence au sud de l'autoroute, un travail est en cours avec les communes avoisinantes. Dans ce cadre, il est prévu:
- des travaux de réfection sur le mur d'enceinte du Parc de Brabois ;
- la pose de passages canadiens sur les lieux de franchissement des sangliers, au niveau de la barrière autoroutière (un passage canadien empêche le passage des animaux à sabots et eux seuls) ;
- de relancer la Direction Régionale des Routes pour terminer la pose de clôtures en bordure d'autoroute.