Ligne 1. À Nancy, le secteur Gare-République poursuit sa mue pour permettre à la circulation automobile de reprendre sur Foch-Mazagran pour le 20 décembre 2024 et à partir de janvier 2025 pour Joffre.
Les engins de chantier restent à l’œuvre sur une partie du tracé de la future ligne 1. À ce jour, six kilomètres en site propre ont déjà été réalisés soit 78 % du parcours, 207 arbres ont été plantés (65 %) et 10 trolleybus réceptionnés (40 %), a détaillé ce jeudi Patrick Hatzig Vice-président de la Métropole du Grand Nancy délégué aux mobilités à l'occasion d'un point d'étape sur les travaux.
"On est dans les délais...Globalement, nous arrivons à faire tenir les livraisons dans le calendrier, tout avance, nous restons mobilisés pour que l'ensemble de la plateforme soit finalisée le 20 décembre", estime l'élu.
L'occasion d'un focus sur le secteur Gare-République où les travaux ont débuté depuis le 10 juillet dernier avec la fermeture du pont Foch et la mise à double sens de la rue Raymond Poincaré. La méteo clémente de ces dernières semaines a permis aux équipes de mettre les bouchées doubles et d'engager les travaux de bétonnage nécessitant un long temps de séchage. L'objectif de réouverture du plan de circulation initial se fera d'ici la pause de Noël vers le 20 décembre. Trois secteurs doivent être livrés successivement à la circulation : Kennedy, Foch/Mazagran et dans un autre temps Joffre : à partir de janvier 2025.
Toujours sur ce secteur et pendant le temps des travaux," une amélioration significative va être portée au cheminement piéton" de Foch à Mazagran, mais aussi aux accès depuis la gare Republique et le centre des congrés, précise Thomas Souverain Adjoint au Maire de Nancy délégué aux mobilités et au stationnement. L'élu annonce également une gratuité complète du parking République sur l'ensemble des week-ends des fêtes de la fin d'année.
Annoncé inialement pour la fin de l'hiver 2024-2025, la Métropole du Grand Nancy affiche la prudence lorsqu'elle évoque la date de mise en circulation du trolleybus. "On ne peut pas donner de date formelle de démarrage", affirme Patrick Hatzig. En cause, des données aléatoires sur lesquelles la Métropole n'a pas la main. Parmi lesquelles les aléas de chantier ou technique, l'homologation et l'immatriculation des véhicules... "On travaille chaque semaine, il y a un processus", rassure le Vice-président de la Métropole du Grand Nancy délégué aux mobilités.