Deux jours après l'attaque mortelle d'un fourgon pénitentiaire au péage d'Incarville, dans l'Eure, le mouvement des agents pénitentiaires se poursuit au centre pénitentiaire de Nancy - Maxéville.
Après l'attaque sanglante d'un fourgon pénitentiaire dans l'Eure, les actions de blocage se poursuivent dans de nombreuses prisons en mémoire de leurs collègues tués et pour maintenir la pression auprès du Ministère de la Justice.
À la suite d'une assemblée générale hier soir réunissant les agents pénitentiaires du centre pénitentiaire de Nancy Maxéville, un blocage du site a été mis en oeuvre dès six heures du matin dans l'établissement associé à un service minimum.
Ce jeudi matin, aucune activité ne sera mise en place "pas de parloir jeudi matin, ni extraction judiciaire et médicale" précise Fadila Doukhi, déléguée régionale du syndicat FO pénitentiaire. "Les agents de journée qui voudront travailler le pourront, mais un service minimum sera assuré" à savoir la promenade et les repas.