La métropole du Grand Nancy a présenté ce mardi son plan de viabilité hivernale activé le 12 novembre 2021 et qui se prolongera jusqu'au 11 mars 2022 sur l'ensemble de son réseau routier des 20 communes de la métropole. Pendant quatre mois, d’importants moyens seront mis en œuvre pour déneiger les routes et ainsi garantir des conditions de circulation optimales.
Gel, neige, verglas, les saleuses sont prêtes à entrer en action ! À l’approche de l’hiver, la Métropole du Grand Nancy a déjà déployé son dispositif de viabilité hivernale pour assurer la sécurité et maintenir en bon état les 1561 kilomètres de voiries du Grand Nancy. Un territoire se répartissant selon trois niveaux, 311 kilomètres de réseaux vitaux (voiries à fort trafic et transport en commun en pente), 668 kilomètres de réseaux structurants (voirie en pente et transports en commun à faible pente ou plat) ainsi que 582 kilomètres de rseaux de maillage intégrant les voiries résidentielles.
Pour atteindre ces objectifs, d’importants moyens humains sont mobilisés pour maintenir le réseau routier et garantir des conditions de circulation optimale. Trois équipes de 55 agents de la Métropole ont été mises en astreinte, une semaine sur trois du 12 novembre 2021 au 11 mars 2022 et du côté des moyens techniques, la Métropole peut compter sur la disponibilité de 65 camions ainsi que 4 camions privés mobilisables.
« C’est un plan de taille au niveau de l’agglomération, les interventions sont déclenchées selon les circonstances du moment jour, heure, prévisions, la durée du phénomène et selon deux types d’intervention en préventif et en curatif », explique lors d’une conférence de presse, Henri Chanut, vice-président de la Métropole du Grand Nancy délégué à la voirie.
Les hangars à sel quasiment à leur totale capacité
À Nancy, les équipes se sont préparées pour le stockage du sel au centre technique municipal et les hangars sont quasiment remplis. « Ce mercredi les services disposeront de près de 6000 tonnes de sel » indique Flavien Perruchot, Directeur propreté, espace-vert, qui rappelle que la capacité du stockage s’élève à 7 000 tonnes. Du sel local issu des salines de Varangéville pour près de 95 %, mais également d’Aigues-Mortes dans le Gard. Le second permet de concevoir la saumure, un mélange d’eau saturé en sel qui permet de rajouter de l’adhérence au sel.
« En traitement préventif et en amont d’une perturbation, l’ajout de saumure est très intéressant pour éviter que le sel ne soit charrié par la circulation, mais également pour augmenter la capacité du sel à provoquer la réaction thermique pour permettre de faire fondre la neige, mais aussi de protéger au-delà des -8 °C » , poursuit Flavien Perruchot.
En attendant de se mobiliser sur les routes, les équipes du centre technique municipal sont à l’affût et scrutent déjà les prévisions météorologiques et les axes routiers stratégiques de l’agglomération nancéienne de leur poste de commandement. D’après les dernières prévisions de Méteo France, samedi matin pourrait voir à Nancy « les premiers flocons virevolter », mais vraisemblablement ils seront suivis de pluie, « ça ne devrait pas être un évènement marquant », estime le directeur.
L’an dernier, avec des chutes de neige particulièrement importantes de l’ordre 53 cm de neige cumulée et 43 jours de gel et près de 6 300 tonnes de sel, le plan de viabilité hivernale a représenté un budget de 1,8 million d’euros pour la métropole du Grand Nancy.
EN IMAGES. La viabilité hivernale
Flavien Perruchot, Directeur propreté, espace-vert à la Métropole du Grand Nancy et Henri Chanut, vice-président de la Métropole du Grand Nancy délégué à la voirie / photo CS