La police belge a mis la main sur une quantité impressionnante d'armes au domicile du terroriste abattu sur l'A8 mardi soir. Hakim Benlaghdem ancien nancéien qui s'apprêtait à commettre une attaque selon la presse belge qui dévoile l'affaire.

L'homme âgé de 39 ans possédait tout un arsenal à son domicile à Anderlecht, kalachnikov, fusils d'assaut, fusils à pompe, un bouclier anti-arme de guerre, des clous, des casques à visée nocturne et des drapeaux louant Allah qui ont été découvert peu après la mort du terroriste présumé dévoile rtbf.be. Né en 1973 à Nancy, d'origine algérienne, l'homme avait vécu à Dombasle-sur-Meurthe selon une information de l'Est Républicain, bien connu des services de renseignement français, il s'apprêtait depuis plusieurs mois à préparer "un fait punissable" a indiqué le parquet fédéral à la presse belge mardi.
Fin 2012, le parquet a exécuté deux commissions rogatoires envoyées par les autorités françaises concernant B.H., suspecté par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) d'appartenir à une association de malfaiteurs à des fins terroristes. L'enquête a permis de démontrer que l'homme achetait du matériel militaire et divers accessoires pour armes, comme des vêtements en kevlar ou des viseurs longue distance. Elle a aussi permis de le lier à un vol avec violence survenu dans un restaurant à Anderlecht. Lors de ce braquage, huit armes avaient été volées au propriétaire et une personne avait été touchée de deux coups de feu. Comme il était réputé dangereux, le parquet avait décidé de faire appel à une unité spéciale de la police pour l'appréhender a indiqué Belga.
Le djihadiste présumé a été abattu sur l’autoroute en Belgique mardi soir après avoir été pris en chasse par des policiers qui lui ont demandé à plusieurs reprises de s’arrêter, sans succès, il aurait foncé avec son véhicule dans leur direction. Ces derniers ont répliqué, le blessant mortellement.
Une femme a été interpellée dans le cadre de l’enquête. Elle devait être auditionnée dans la soirée selon Belga.