Vandœuvre-lès-Nancy (54). Mercredi 16 janvier la dépouille d'une femme d'une cinquantaine d'années était retrouvée dans le Parc du Charmois au sein d'un périmètre interdit au public. Quelques heures plus tard, le corps avait identifié comme étant celui d'une Vandopérienne signalée disparue la veille par son mari. Une autopsie réalisée ce mardi a permis d'écarter l'intervention d'un tiers.

La découverte avait été particulièrement macabre pour les ouvriers du chantier mercredi dernier où des travaux étaient en cours pour accueillir un ensemble de locaux destinés à des associations vandopériennes. Identifiée dans l'après-midi comme étant celui de Lydie Fabe, une Vandopérienne de 52 ans signalée disparue la veille par son mari Roger. Le mari de la victime avait rapidement fait part de ses doutes quant à la thèse du suicide même si sa femme avait déjà tenté de mettre fin à ses jours il y a plusieurs années et qu'elle était encore suivie par un psychiatre. L'état de santé de son épouse s'était amélioré ces dernières années selon les dires de Roger Fabe, l'époux de la décédée et de Eddy leur fils de 25 ans.
Aucune "trace de violence" sur le corps de la victime
L'autopsie qui a été réalisée ce mardi à l'Institut médico-légal de Nancy permet aux enquêteurs d'écarter la piste criminelle confirmant leurs premières conclusions lors du premier examen du corps après la découverte de la victime. Lors de l'autopsie, d'autres prélèvements ont été effectués et envoyés à un laboratoire spécialisé, a-t-on appris, de source policière ce mardi en fin de journée. Deux hypothèses restent à présent possibles, l'acte désespéré auquel Roger Fabe ne croit pas du tout et la chute accidentelle dans un regard en béton. Selon des propos recueillis par l'Est Républicain auprès de Roger Fabe, l'époux n'écarterait pas un dépôt de plainte pour « manquements à la sécurité » sur le chantier. Le portail qui donne accès au cœur des travaux, côté résidences universitaires, était resté ouvert tardivement.