FAITS DIVERS. Le jeune homme contactait les forces de sécurité et les sapeurs-pompiers de la Métropole du Grand Nancy pour alerter de faits fictifs.
C'est une affaire rondement menée. À la suite d'une enquête minutieuse en cybercriminalité, le groupe de violences aux personnes de la DIPN 54, est parvenu à identifier l'auteur d'une série d'appels malveillants, a-t-on appris de source policière. Le jeune homme âgé de 19 ans domicilié à Malzéville, déjà connu de faits similaires lorsqu'il était mineur, a été interpellé et placé en garde à vue mercredi 15 mai à l'hôtel de police de Nancy. Il a reconnu les faits.
Selon les investigations, le jeune homme avait, à plusieurs reprises, alerter de faits imaginaires. Une série de canulars initiée le 5 mai, d'abord à destination des sapeurs-pompiers de la Métropole du Grand Nancy destinataires d'alertes inquiétantes informant de situations fictives sur le secteur de Malzéville telles qu'un incendie avec explosion, une personne inconsciente ou encore une prise d'otage à l'école Jules Ferry. Le 12 mai, un appel encore plus précis parvenait aux sapeurs-pompiers évoquant qu'une femme victime d'un coup de feu à la jambe était séquestrée par quatre individus lourdement armés. Cette situation avait mobilisé un important effectif de sécurité mobilisant un effectif du Raid, de police et de sapeurs-pompiers.
Un traumatisme pour plusieurs élèves du lycée Charles de Foucauld
Deux jours plus tard, ce sont les secrétaires du lycée Charles de Foucauld à Nancy qui recevaient deux appels. Ces dernières, menacées de mort par leur interlocuteur, étaient aussi informées de l'intrusion d'un individu "lourdement armé". Cette situation menaçante de "tuerie de masse" avait nécessité un lourd dispositif de sécurité avec la venue des forces Sentinelles, de policiers et de sapeurs-pompiers.
Un traumatisme et beaucoup d'angoisse pour les élèves et notamment pour sept jeunes pris en charge sur place par les sapeurs-pompiers. Des enfants et adolescents qui n'ont toutefois pas été transportés à l'hôpital.
Pour ces appels malveillants et ces menaces, le mis en cause doit faire l'objet d'une comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Nancy ce vendredi 17 mai.