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La police de Nancy a interpellé cinq individus dont une femme, suspectés d'avoir pris part dans un trafic de stupéfiants, dans le quartier du Champ-le-Boeuf. De la drogue, des armes et de l'argent liquide ont été saisis grâce au flair du chien de la police.
Des opérations anti-drogue sont régulièrement menées par la police pour lutter contre les trafics, la dernière en date, opérée mercredi 20 septembre, sur le secteur de Champ-le-Boeuf a permis le démantèlement d'un trafic de stupéfiants a-t-on appris aujourd'hui de source policière .
Une vingtaine de policiers du Groupement de Sécurité de Proximité (GSP), Brigade Anticriminalité de jour (BAC), brigade canine, brigade des stupéfiants et l'Unité de Sécurité Intérieure (USI) ont tenu plusieurs points de contrôle dans les halls d'immeuble et sur la voie publique.
A cette occasion, le chien de la brigade cynophile a marqué devant la porte d’un appartement. Il était décidé de rentrer dans le logement. La perquisition menée en présence du présumé vendeur âgé de 17 ans , a permis la découverte notable de "1340 euros et 323 g d'héroïne, 27 g de cocaïne, 77g de résine de cannabis, de plusieurs balances et de téléphones portables". Trois armes étaient également retrouvées, "un fusil de chasse et deux pistolets non-létaux de type gomme-cogne avec leurs cartouches", nous a précisé une source policière.
En marge de la perquisition, les deux locataires, revenus sur les lieux ont été interpellés. Ils sont suspectés d'avoir tenu le rôle de nourrice. Deux autres hommes étaient appréhendés, le second vendeur présumé ainsi qu'un "standardiste" âgé de 19 ans.
Les cinq individus ont été placés en garde à vue à l'hôtel de police de Nancy. À l'issue, la jeune femme a été remise en liberté sans poursuite à son encontre. Son co-locataire, qui a reconnu son implication en tant que "nourrice" dans le trafic, fera l'objet d'une prochaine Comparution sur Reconnaissance Préalable de Culpabilité (CRPC) devant le tribunal judiciaire de Nancy. Les trois autres ont été déférés samedi après-midi devant le tribunal judiciaire de Nancy. Un des deux mineurs de 17 ans a été remis en liberté et sera jugé ultérieurement, le second mineur a été incarcéré avant un prochain jugement en date de 12 octobre 2023. Le jeune "standardiste" de 19 ans présenté en comparution immédiate lundi a bénéficié d'un délai pour préparer sa défense, il sera convoqué à une date ultérieure.
