Une jeune fille de 12 ans qui avait affirmé à son père avoir subi, quelques minutes, plus tôt une tentative d'enlèvement à Briey, a finalement avoué avoir menti.
Le 30 janvier aux alentours de 16h45, la police était alertée d'une tentative d'enlèvement sur le secteur de Briey duquel la victime âgée de 12 ans était parvenue miraculeusement à s'échapper. Le ravisseur, un homme, selon les déclarations de la jeune fille, l'avait approché pour lui demander de l'aider avant de la contraindre soudainement à monter dans sa voiture de laquelle elle était parvenue à quitter profitant d'un arrêt du véhicule. Des faits graves pour lesquels une enquête était aussitôt dilligentée par les policiers de la CSP de Briey.
Pour éclaicir toutes les circonstances de cet enlèvement, l'adolescente âgée de 12 ans était entendue par les policiers. Un récit aux éléments "troublants" et lacunaires qui avaient intrigué les enquêteurs, affirme une source policière.
Ce n'est que ce mardi 1er février que la jeune fille est revenue d'elle même sur ses déclarations avouant avoir menti. D'après les faits, cet après-midi là, soumise à une privation de sortie en guise de "punition", elle avait quitté la chambre dans laquelle elle était recluse pour prendre l'air. Croisant au détour d'une rue son père et dans la perspective d'éviter une nouvelle sanction, elle avait brutalement inventé ce scénario. Un engrenage qui a abouti ce mardi à l'épilogue par la manifestation de la vérité.
La jeune fille mineure a été remise à ses parents, la justice se prononcera sur les suites à donner à cette affaire d'affabulation. En attendant, la direction départementale de la sécurité publique de Meurthe-et-Moselle rappelle que "la dénonciation d'un crime ou d'un délit imaginaire provoquant inutilement l'intervention des secours est puni par la loi".