Faits divers. Dans la nuit de dimanche à lundi vers 1H15, un homme de 44 ans a été interpellé pour avoir lancé des colis dans l'enceinte du centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville. Il a été condamné à une peine de 5 mois de détention à domicile.
Suite à un appel au 17 évoquant des jets de colis impliquant deux individus, un suspect était contrôlé en train de courir dans la nuit de dimanche à lundi aux abords du centre pénitentiaire de Nancy — Maxéville, le second parvenant à s’échapper. Sur les trois paquets saisis par les forces de police étaient découverts « 20 g de résine de cannabis, de la viande et un iPhone 11 muni d’un chargeur », détaille une source policière.
Le quadragénaire était interpellé assurant aux enquêteurs du groupe d’appui judiciaire (GAJ) être tout à fait étranger à ces parachutages. Il expliquait qu’il promenait son chien lorsque l’animal s’était soudainement échappé et qu’il avait couru pour le rattraper. Des arguments spontanés loin de convaincre les policiers. L’exploitation de son portable, en sa présence, allait donner une version plus factuelle, les images montrant l’intéressé, qui s’était lui-même filmé, en train d’envoyer les colis.
À la lumière de ces éléments, le mis en cause présumé, un Maxévillois de 44 ans reconnaissait les faits. Présenté mardi 8 juin devant le tribunal judiciaire de Nancy sous le mode de la comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), il a été condamné à une peine de cinq mois de détention à domicile.