Interview d'un militant des "autonomes Lorrains"
"NOUS ASSUMONS NOS IDEES"
Tristan, 23, militant au sein des autonomes Lorrains a répondu à nos questions suite à l'article paru dans la presse mardi et à la demande de dissolution de MR Rossinot qui s'en est suivie....
Pouvez-vous présenter votre mouvement ?
Le terme autonome signifie que nous sommes indépendants des mouvements existants et que nous agissons au sein d’une « section » sans lien avec les autres groupes d’autonomes.
Nos membres ne sont ni des adhérents ni des inscrits , mais militent librement pour les causes qui leur sont chères. Nous pensons en effet qu’au vu des dangers actuels, il est important de savoir mettre de côté les divergences doctrinales qui nous opposent afin de réagir en bloc face à certaines atteintes.
Quel est le profil des personnes appartenant aux "autonomes Lorrains" ?
Le profil des autonomes est varié : étudiants, jeunes professionnels, tous milieux sociaux confondus.
Hier matin dans la presse locale, les "autonomes Lorrains" sont accusés de plusieurs agressions, qu'avez-vous à répondre à ces accusations ?
Quoi de plus simple pour discréditer un mouvement que de l'accuser d'agresser une handicapée ? Nous nions à nouveau fermement être mêlés à cette affaire.
Nous assumons nos idées, certains n'apprécient pas et tentent, en vain, de s'opposer physiquement à nous. On ne peut donc pas parler d'agression.
Reconnaissez vous un antagonisme avec les militants de gauche et autre syndicats d'étudiants ?
Bien évidemment, mais la haine vient plutôt de leur part, ils sont présents à vociférer à tout ce qui est de près ou de loin patriote en tentant d'agresser nos membres. Avons nous déjà attaqué un meeting NPA, UNEF, une AG ? Non.
Beaucoup de ces gens qui se revendiquent d'une culture "antifasciste" se définissent par rapport à nous et s'identifient à travers la haine irréfléchie qu'ils nous portent.
Cela dit, nous n'avons pas de problème avec tous les milieux de gauche mais précisément avec les plus extrêmes ; anarcho-communistes, certains se revendiquant même staliniens. C'est pour ces gens-là que monsieur Rossinot a choisi de prendre parti.
Qu'avez-vous à dire concernant votre look qui servirait à brouiller les pistes ?
On nous reproche le fait d'être des gens normaux qui s'habillent normalement, on préfèrerait certainement nous voir le crâne rasé avec un bombers, mais non, nous ne nous déguisons pas.
Quelles sont les idées qui vous rassemblent ?
Une certaine conception de la nation française (une terre, un peuple, une culture), et le patriotisme.
Quel était le but de la manifestation annulée du samedi 13 novembre ?
La manifestation du 13 novembre n'était pas une manifestation nationaliste autonome. Il s'agissait de l'initiative d'une seule personne qui souhaitait rassembler des jeunes patriotes (pas forcément nationalistes), français et allemands et c'est en tant que tels que plusieurs d'entre nous y auraient participé.
Un amalgame honteux a cependant été fait, causant préjudice à l'organisateur. Le thème de ce rassemblement devait être "plus de guerres fratricides".
Sur des vidéos présentes sur votre site, on voit des drapeaux arborant des croix celtiques, comprenez vous que l'on puisse être gêné à la vue de ces drapeaux ?
Gênés, peut être et tant pis. Nos concitoyens tolèrent bien la faucille et le marteau du PCF. L'historique de la croix celtique utilisée comme symbole par la droite nationale n'a pas de raison de poser problème.
En tant que nationalistes, vous sentez-vous proche du front national ?
Certains membres s'en sentent peut être proches, mais nous avons de grosses divergences et n'avons jamais entretenu de rapports avec le FN en Lorraine.
Qu'avez-vous à répondre à MR ROSSINOT qui demande la dissolution "des autonomes Lorrains " ?
Qu'il ferait mieux de s'occuper des trafics en tout genre et de l'insécurité latente dans certains quartiers de sa ville arrivée une certaine heure.
A ce sujet, on peut relever une anecdote amusante : juste en dessous de l'article qui nous est consacré on parle d'un échange de coup de feu dans une banlieue de Nancy, suivi d'une course poursuite avec la BAC... Voilà un fait divers qui n'intéresse pas monsieur Rossinot qui s'empresse en revanche, de tout faire pour dissoudre un "groupe" de jeunes qui aiment leur pays et qui s'intéresse à la politique (la vie de la cité), et de lancer la chasse aux sorcières.
Nous avons écrit une lettre ouverte à monsieur Rossinot que vous trouverez sur notre site internet .
Si votre mouvance venait à être dissoute, quelle serait votre réaction ?
Nous continuerions de lutter pour nos idéaux, sans céder aux menaces et à la pression.
