Cinéma. Dans « Comme par magie » qui sortira dans les salles de cinéma le 15 novembre, Kev Adams incarne un jeune papa confronté à la mort brutale de sa femme. En pleine tournée de promotion du film réalisé par Christophe Barratier, le comédien était de passage lundi à Nancy pour nous parler de cette comédie dramatique.
Avant la sortie du film le 15 novembre dans les salles de cinéma, Kev Adams était à Nancy à l'occasion de la tournée de promotion de son dernier film.
Dans « Comme par magie » le comédien incarne le personnage de Victor, jeune magicien en pleine ascension confronté au deuil de son épouse alors qu'elle met au monde leur enfant. Avec Jacques, son fantasque beau-père et Nina son amie d’enfance, Victor va faire la rencontre de ce nourrisson, sa fille qui vient de naître. Dans ce long métrage drôle et touchant, le film explore les thématiques du deuil, la question de la transmission, de l'abandon avec dans les rôles titres Gérard Jugnot, acteur fétiche du réalisateur Christophe Barratier (Les Choristes, Faubourg 36) et également l'excellente Claire Chust (« Champagne !» de Nicolas Vanier et Scènes de ménages ).
Aux prémices de la création du film, Kev Adams explique qu'il n'était pas pressenti pour interpréter le personnage principal et qu'il s'est donc proposé à Christophe Barratier. « Oui, j'ai un peu insisté pour faire ce film, je l'avoue », confie non sans humour l'acteur à Nancy. « Faire un duo avec Gérard Jugnot, c'était un rêve de gosse , ajoute-t-il, tout en confiant être instantanément « tombé amoureux du script » et l'avoir trouvé « formidable » et « bien pensé » alors que le personnage est confronté simultanément à un bouleversement dans sa carrière et dans sa vie.
Kev Adams
Un film dans lequel Kev Adams découvre le rôle de père. « Ça m'a plu de jouer un papa esseulé qui vit un drame avec des moments up and down ». Sur le tandem du père de famille et du grand-père confronté à la mort : « ces deux héros cherchent le positif pour pouvoir avancer et puis ils essayent de cohabiter et c'est en ça que je trouve l'histoire merveilleuse », poursuit Kev Adams. Face à ce drame de la vie « rire et continuer à vivre c'est finalement la seule solution de passer des étapes très difficiles et c'est un message qui me plait ».
Pour les besoins du long-métrage, trois enfants d'âges différents ont tourné pour incarner Louison nourrisson puis petite fille où l'on voit la fillette souffler ses bougies d'anniversaire. « Il y a eu des moments amusants et plus compliqués sur le tournage » évoque le comédien tout en louant « la force de Barratier » sur certaines scènes où la petite Louison de trois ans exprime son émotion avec un naturel et la tendresse de l'enfance.
Un rôle de maturité bien loin des précédents films de Kev Adams. « Pour le coup, Victor c'est un mec qui n'est pas prêt à être papa et c'est un personnage qui m'a beaucoup parlé car il fait écho à ma vie personnelle. Beaucoup de gens dans ma famille me poussent finalement à passer des étapes dans la vie privée et j'en parle beaucoup dans mon dernier spectacle, le fait d'avoir du mal avec l'engagement, de passer les étapes, du monde de l'enfance, c'est quelque chose de dur ». « J'ai 32 ans , voilà c'est des étapes que je devrais passer ce n'est pas le cas dans ma vie privée, mais ça viendra...» .
Le comédien reviendra à Nancy, dans le cadre de la promotion de son nouveau film, « Maison de retraites 2 », réalisé par Claude Zidi JR. (avec Jean Reno, Daniel Prévost, Chantal Ladesou, Amanda Lear, Enrico Macias...). En attendant, l'avant-première de « Comme par magie » a déjà séduit lundi 30 octobre à UGC Ludres, 500 spectateurs dans une salle comble.
"Comme par magie" à partir du 15 novembre au cinéma. Avec Kev Adams, Gérard Jugnot, Claire Chust.
