Pour varier les genres, le 24e Ciné Cool a enchainé mardi avec une comédie musicale signée Fabrice Maruca. Titre : « Si on chantait ». Un film qui sortira en salles le 3 novembre. Innovation ou film surprise ? Réponses du réalisateur.
D’où vous est venue cette belle idée ?
— D’une radio que j’écoutais gamin dans le Nord et qui dédicaçait des chansons. Ça m’est revenu, car j’adore le chant et je voulais parler aussi du milieu ouvrier. C’est donc un mix de tout ça.
On sort de votre film avec la pêche.
— Ah, merci, car c’était justement le but : distraire et émouvoir.
Pourquoi Clovis Cornillac ?
— Parce qu’il fallait quelqu’un pour incarner Jean-Claude. Un homme un peu à contre-courant, un peu timide. Clovis lui a donné ce côté vieille France. Ce qu’il a apporté est génial.
Petit reproche. Dans la belle scène finale au stade du Hainaut, pourquoi ne pas avoir incité le public à chanter ?
— Parce que la foule était absente. C’est une foule numérique. A cause du Covid, on ne pouvait pas tourner avec 25000 figurants.
Il y a deux sortes de chansons parmi la vingtaine sélectionnée.
— Oui. Celles qui servent le propos et celles que j’admire beaucoup. Je voulais aussi célébrer ma région, le Valenciennois.
Quelle est votre comédie musicale référence ?
— Clovis Cornillac : l’insurpassable, c’est pour moi "Chantons sous la pluie". On ne peut faire plus génialement féminin.
— Fabrice Maruca : Pour moi, c’est "Once" dont la meilleure chanson a été primée aux Oscars en 2007.
Fiona Franchi