Jérémy Lewin, Anton Csaszar, Yohan Manca et Michaël Lumière - affiche du film
 

Résumé du film : Paris, années 1980. Flash-back sur les années lycée des futurs potes du Sentier. Patrick, aidé par Yvan, ouvre un vidéo club. Dov, le beau gosse, se lance dans le commerce en séduisant la femme de son patron. Et Serge embrouille ses parents. Yallah !!


En 1997, « La vérité si je mens » de Thomas Gilou avait fait 4.899.341 entrées. Suivirent donc, le 2 en 2001 et le 3 en 2012. Toujours avec les acteurs d'origine. A savoir : Gilbert Melki (Patrick), Vincent Elbaz (Dov), José Garcia (Serge) et Bruno Solo (Yvan). Pour le 4, Michel Munz et Gérard Bitton, déjà co-scénaristes des 3 premiers, sont passés cette fois derrière la caméra. Et le quatuor d'acteurs a désormais les visages de Yohan Manca (Patrick), Michaël Lumière (Dov), Anton Csaszar (Serge) et Jérémy Lewin (Yvan). Les deux premiers accompagnaient leurs réalisateurs en août dernier à l'UGC Ludres. D’où cette joyeuse rencontre.

Pour le 4, Thomas Gilou était-il non partant ou votre envie de réaliser a-t-elle primé ?

Michel Munz : Les deux. Mais c’est surtout l’envie de réaliser, enfin, qui a joué. On ne l’aurait pas fait pour un numéro 4 normal. Mais, quand Gérard et moi avons envisagé de traiter la jeunesse de nos personnages, nous avons pensé que c’était l’occasion de nous les approprier complètement.

Replonger dans les années 80 implique de se familiariser avec une époque sans portable ni ordinateur.

Gérard Bitton : On a pu mesurer en effet la vitesse des changements technologiques. Il y avait une scène avec Michaël au téléphone, ancien modèle. Il nous a demandé : « C’est quoi le truc derrière ? ».Le truc derrière c’était évidemment pour écouter... Il y a donc plein de choses dans le scénario qu’il a fallu ainsi réaménager.

Vos quatre personnages principaux sont culturellement ignares. N’aurait il pas été plus futé d’en concevoir un ou deux aimant les études, mais happés ensuite par la bosse du commerce ?

Michel Munz : En fait, nous nous sommes inspirés d’un milieu que nous avons côtoyé et rencontré. Des gens qui n’avaient pas étudié, mais qui possédaient une malice, une inventivité et une rapidité dans la vie que les études n’auraient sans doute pas améliorées.

Difficile de caster vos jeunes acteurs ?

Gérard Bitton : C’était évidemment la phase la plus délicate. Et leur sélection a duré un an. Car si nous n’avions pas ces quatre-là, il n’y avant pas de film. Au départ, nous avions pensé au personnage de  Patrick Abitbol pour Michaël. Et un jour il est revenu avec un œil au beurre noir. Nous expliquant qu’il avait baratiné une fille sans savoir que son mec était en face... Alors, là, on s’est dit : on a trouvé Dov !

La vision de l’armée dans votre film est savoureuse. Est-ce une vengeance ?

Michel Munz : Pas une vengeance, car nous n’avons fait que trois jours d’armée. Ou alors est-cele souvenir de ces trois jours... En tout cas, ça fait de ce numéro 4 un film historique puisque la période militaire n’existe plus.

Michaël justement : pas trop délicates les scènes de séduction avec Audrey Dana ?   

Michaël Lumière : Non, car on s’est vus en amont et ça m’a détendu. Car elle était bienveillante et détendait tout le temps l’atmosphère pour que ça se passe bien. Un vrai bon souvenir.

Michaël, comment vous ont-ils dirigé vos réalisateurs ? Avec fermeté ou bienveillance ?

Ils dirigeaient alternativement un jour sur deux. Et avaient la même vision des choses, mais une façon différente de l’amener. C’était donc différent et enrichissant. Bref, très sympa.      


Fiona Franchi      

Sortie du film : 16 octobre

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