Nancy- Après la débâcle de samedi et alors que le spectre d'un retour en L2 se profile, le Saturday FC critique le comportement de Jacques Rousselot et Pablo Correa.
Une défaite rocambolesque samedi soir face à Lorient la lanterne rouge, 1 point pris sur 24 possibles, des réactions à chaud mal maitrisées, la coupe est pleine pour certains supporters nancéiens qui s'inquiètent pour l'avenir du club.
Les membres du Saturday FC, fidèle groupe de supporters de la tribune Piantoni, commencent sérieusement à s'agacer de la situation. S’ils estiment que la responsabilité de la situation actuelle est partagée entre les joueurs, le coach et le président, les deux derniers semblent concentrer les critiques. Notamment leurs réactions après la rencontre face à Lorient. Ainsi dans un communiqué, le groupe de supporters juge les attitudes de Jacques Rousselot et Pablo Correa comme « indécentes à vouloir rejeter (leurs) erreurs sur les joueurs. »
Les supporters nancéiens regrettent les paroles du coach envers Serguey Chernik, que certains ont vu en pleurs à la sortie du stade samedi soir « ce soi-disant gardien en bois qui a sauvé la baraque tant de fois depuis son arrivée au club », mais aussi ses choix « vous vous entêtez à maintenir sur le terrain certains joueurs fantomatiques. » Par la même occasion, le Saturday FC s'interroge sur « la confiance aveugle » du président envers Pablo Correa « qui ne saurait rappeler (sa) relation avec (son) cher ami Noël Le Graët . » Enfin, le groupe de supporters nancéien s'interroge sur la cellule de recrutement du club « qui se rapproche d'un emploi fictif » après un mercato hivernal sans arrivée malgré le départ de Clément Lenglet.
Le Saturday FC demande la tenue d'une réunion « de toute urgence » avec le président, le coach et le capitaine « pour mettre les choses à plat et crever les abcès tant qu'il est encore temps ! »