Nancy- Les déclarations de Jacques Rousselot à l'endroit de Jean Fernandez samedi soir ont fait réagir le nouvel entraîneur de Montpellier...

Les premières déclarations de Jacques Rousselot après la défaite face à Bastia qui envoyait son club en L2 étaient très attendues samedi soir après la rencontre. Le président de l'ASNL abattu par la descente n'a pas oublié de tacler son ex-entraîneur Jean Fernandez " La personne qui dirigeait l’équipe s’est sauvée et a laissé aujourd’hui une ASNL en Ligue 2, laissant les dirigeants essuyer les plâtres. On a validé tous ses choix de recrutement, elle a envoyé des joueurs à la cave, et le public ne voulait plus venir à Picot.Mais je ne veux plus entendre parler de cette personne, je lui souhaite bon vent et de réussir ailleurs, si elle le peut " des déclarations qui ont fait réagir le principal visé.

Si dès hier soir, les téléspectateurs ont pu voir dans une séquence du Canal Football Club sur Canal + un Jean Fernandez très remonté contre les propos de son ex-président, c'est dans l'édition papier de l'Equipe de ce jour que les propos de Jean Fernandez sont les plus intéressants. Ainsi l'ex-coach de l'ASNL déclare que Jacques Rousselot lui a demandé de partir à trois reprises " si je suis parti en janvier, c'est parce qu'il m'a poussé au départ. C'était la troisième fois depuis mon arrivée à Nancy qu'il me demandait de m'en aller. La première fois c'était en octobre 2011, trois mois après mon arrivée et après dix journées. La deuxième fois, en février 2012, alors qu'on était 19es. La troisième fois, en décembre 2012. Trois fois, il m'a demandé de partir, en me tenant le même discours : " tu t'en vas, mais je ne peux pas te payer ton contrat." la troisième fois a été celle de trop. Il m'a poussé à la démission et je me suis assis sur deux années et demie de contrat." Des propos qui, s'ils sont vrais, démontrent que la mayonnaise n'avait jamais réellement pris entre les deux hommes malgré une prolongation de contrat à la fin de la saison dernière. Pour le prochain entraîneur de Montpellier, le président de l'ASNL en se séparant de Mollo, André Luiz et Haïdara avait déjà acté la relégation et l'a poussé à bout pour provoquer son départ concluant ses propos par un cinglant " il a manqué et manque toujours de la plus élémentaire honnêteté " le patron de l'ASNL appréciera... 

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