Santé. Ce lundi 29 octobre, seront célébrées les journées mondiales des accidents vasculaires cérébraux (AVC), troisième cause de mortalité en France et de celle du psoriasis, maladie de la peau qui affecte 2 millions de Français.
Trois lettres qui désignent un véritable enjeu de santé publique : l'AVC -accident vasculaire cérébral- est une des maladies dont le poids pèse le plus lourd en terme de conséquence humaine : première cause de handicap acquis de l’adulte, deuxième cause de démence (après la maladie d’Alzheimer) et troisième cause de mortalité en France (source : rapport 2009, Prévention et prise en charge des AVC en France, ministère de la Santé). Il touche chaque année environ 130 000 nouvelles personnes et peut avoir des conséquences dramatiques, les statistiques révèlent qu'il s'agit de la 3ème cause de décès chez l’homme et de la 2ème chez la femme.
Dû à une interruption brutale de l’irrigation sanguine d’une zone du cerveau, " l'AVC est un accident. Ce n'est pas une pathologie qui s'installe tranquillement avec le temps, laissant ainsi à la victime et à sa famille la possibilité de s'habituer aux épreuves et combats àvenir...Non, il frappe soudainement !" explique Patrick Césard, Vice Président France AVC Lorraine et victime de trois AVC qui aborde les séquelles de l 'AVC comme proportionnelles à la sévérité de l 'accident "on peut s'en sortir indemne ou légèrement affecté, mais on peut autant perdre toutes ses facultés, que ce soit au niveau de la parole et de la communication, qu'au niveau de la motricité."
Cette 9ème journée mondiale de lutte contre l’AVC est donc l’occasion de communiquer et de sensibiliser sur ce thème partout en France.
A Nancy, l’association France AVC Lorraine et le service Neurologie du CHU de Nancy se mobilisent pour une journée d’information ouverte à tous dédiée à l’après Accident Vasculaire Cérébral. L’après AVC : si on en parlait ! lundi 29 octobre 2012 // 9h-12h et 13h-16h CHU de Nancy, hôpital Central Hall du bâtiment Neurosciences Jean Lepoire Entrée rue Lionnois, Nancy
Le Psoriasis pourrait être reconnu comme un handicap de peau
Plaques rouges, démangeaisons, plaies… le psoriasis génère un véritable handicap social chez les malades car il ne peut être dissimulé, cette maladie inflammatoire chronique, non contagieuse, touche 3 à 5 % de la population française principalement adulte.
Si la moitié des Français estime que le psoriasis représente un facteur d’exclusion sociale (enquête IPSOS 2011), leur connaissance de la maladie reste floue. Les origines de la pathologie sont diverses avec deux constantes : un dérèglement immunitaire et un terrain génétique prédisposant. Ce sont des facteurs comme le stress, l’anxiété, la contrariété ou la fatigue qui vont la faire s’exprimer. Chez l’enfant (10% des cas), l’origine se retrouve aussi dans des angines ou des infections pharyngées. Cette maladie de peau, qui n’est pas bénigne (or la moitié des personnes atteintes ne se soigne pas), peut prendre parfois des formes sévères en particulier des atteintes articulaires invalidantes.
Crèmes, UV A et B, médicaments ou biothérapies : les prises en charge s’améliorent. Reste que le psoriasis est une maladie complexe, aux dimensions psychologiques conséquentes qui peut pour les patients être un facteur de rejet et de mise à l’écart traumatisants. C’est pourquoi à l’occasion de cette journée 2012, une pétition en ligne est lancée par l’Association Pour La Lutte Contre le Psoriasis (APLCP) afin de le faire reconnaître comme un handicap de peau.
Au CHU de Nancy, les patients sont accueillis au service de Dermatologie, dirigé par le Pr Jean-Luc Schmutz, dans le bâtiment des Spécialités médicales Philippe Canton sur le site de Brabois.
Dermatologues et association de patients côte à côte Lundi 29 octobre 2012 14h / 17h – entrée libre Carrefour Santé, 14 rue St Thiébaut, Nancy Programme :14h : accueil 14h30 - 15h30 : interventions du Pr Jean-Luc Schmutz et du Dr Jean-François Cuny, dermatologues du CHU de Nancy, sur les traitements et la prévention 15h30 – 16h : présentation par Roberte Aubert, présidente, et Michèle Grojean, déléguée régionale, des missions de l’APLCP 16h - 16h30 : échanges avec le public 16h30 : pot amical En savoir + : www.aplcp.org // permanence nationale au 01 42 39 02 55
