Nancy. L'attaque d'un troupeau à Germiny dans la nuit du 20 au 21 janvier 2015 pourrait bien être en lien avec le loup, un diagnostic révèle ce jeudi « une responsabilité du loup non exclue ».

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Indemnisation et mise à disposition de filets de protection pour l'éléveur
Un diagnostic qui ouvre à présent droit à une indemnisation de l’éleveur. Ce dernier va pouvoir mettre en œuvre tous les dispositifs de protection et d’indemnisation de son troupeau. Le montant qui lui est versé prend en compte les pertes directes des brebis tuées ou gravement blessées ainsi que les frais vétérinaires pour les animaux blessés plus légèrement. À cela s’ajoute un forfait prenant en compte les effets indirects de l’attaque notamment le stress occasionné au reste du troupeau et d’éventuels animaux disparus. Enfin, sur sollicitation de la DDT, l’éleveur s’est vu mettre à disposition des filets de protection avec poste électrique adapté acquis via des crédits d’urgence délégués par le Ministère en charge de l’Agriculture.
Cependant, « ce nouveau constat de prédation ne conclut pas à une présence avérée du loup dans le département de Meurthe-et-Moselle », précise ce jeudi dans un communiqué la préfecture de Meurthe-et-Moselle. (Explications dans notre vidéo d'archives - ci-dessous - lors de la précédente attaque à Pulney)
La cellule départementale de veille du loup
Face à ce nouveau constat de prédation, et conformément au plan d’action national loup, le préfet réunira prochainement la cellule de veille le 19 février prochain afin d’évaluer la vulnérabilité des systèmes d’exploitation et de définir les mesures de protection les plus appropriées.