NANCY. En cette période de confinement et d'état d'urgence sanitaire, les livreurs de "Uber Eats" ou "Deliveroo" sont autorisés à circuler et à maintenir leur activité. Pourtant, ils n'échappent aux rassemblements devant certains restaurants pour venir chercher les repas. Quid de la distanciation sociale et des sanctions ?
Des livreurs en quête de colis repas patientant en petit groupe, de cinq ou six ,devant certains restaurants ou fast-foods de la rue Saint-Dizier, rue Saint-Nicolas ou de la rue des Tiercelins à Nancy. L’activité des livreurs comme ceux de Uber Eats et Deliveroo a été autorisée la nuit malgé le couvre-feu en vigeur sur le Grand Nancy de 22h à 05h. Une activité loin de faire l’unanimité chez certains riverains allant jusqu’à noter « quelques imprudences » comme les regroupements ou encore le non-respect de la distanciation sociale. Un geste barrière pourtant reconnu efficace pour limiter la propagation du coronavirus Covid-19.
« La police municipale a commencé à intervenir, cela fait partie des sujets que l’on traite grâce au centre de surveillance urbain (CSU) », confirme Laurent Hénart répondant à notre question sur le sujet soulignant que les rassemblements de livreurs en vélo ou en scooter détectés par les caméras de la métropole faisaient l'objet d’un signalement à la police municipale et d'une intervention.
« Pour l’instant, on termine la semaine de sensibilisation et ensuite cela donnera lieu évidemment à des verbalisations si nécessaires », ajoute l’édile. Des verbalisations qui pourront êtres émises à compter de mardi prochain en cas de regroupement et d'absence de distances sociales de 1m50.