Woody, le cow-boy et ses potes - image Pixar
Résumé du film : Une caisse de jouets abandonnés. Le numéro 3 de « TOY STORY » nous avait laissés déprimés après le départ du jeune Andy. À tort. Car les revoici tous chez la mignonne Bonnie pas très ravie de faire son entrée en maternelle. Mais Woody, le cow-boy au grand cœur, l’accompagne et ils en reviennent avec Fourchette, joujou plastifié à bouche en pâte à modeler devenu l’inséparable de Bonnie.
Rassurez-vous : Fourchette n’est pas la seule nouveauté du quatrième volet de cette saga. Mais il en est le moteur, le chouchou et surtout le liant de ces nouvelles aventures. Epopée qui nous mène d’une fête foraine à un magasin d’antiquités où s’empoussièrent pas mal d’abandonnés.Notamment Gabby, poupée neurasthénique qualifiée de « trop vieille » par les fillettes qui la rejettent dans son carton. Dur, dur.
Rayon antiquités, gravitent aussi un trio d’inquiétants robots capables de faire frémir les plus jeunes. Et Duke Caboome, pétaradant motard québécois dont la prétention est aussi réjouissante que l’accent.
L’adoption de Gabby
Neuf ans après « Toy Story 3 », Pixar retrouve ici toute sa créative invention pour nous tenir en haleine pendant 1h40. En haleine et en émotions. Car je vous défie de ne pas verser une larme lors de « l’adoption » de Gabby, poupée esseulée, par une fillette elle même égarée dans la fête foraine.
Finement scénarisé par Stéphany Folsom et Andrew Stanton, ce quatrième volet alterne ainsi émotion, action et retrouvailles. La plus belle étant bien sûr celle de Woody et sa blonde Bergère toujours flanquée de ses trois brebis Be, Bop et Lula. Ce qui conduira Woody à un choix cornélien.
Jamel en poussin
Amitié, solidarité, peur de l’abandon, apprentissage de la tendresse et du changement, autant de valeurs véhiculées ici sans en faire un contexte pesant. Avec en sus, le plaisir d’un doublage où l’on reconnaît Jamel en poussin jaune, Andrey Fleurot en Bergère ainsi que Pierre Niney et Angèle. C’est pourquoi les parents y prennent autant de plaisir que leurs enfants. Mais étant donné l’agitation d’un petiot de 3 ans et demi pendant tout le film dans la rangée derrière moi, je conseillerais néanmoins la vision de ce number 4 pas avant 5 ans. Pour le profit de tous.
Fiona Franchi
Sortie du film : 26 juin