NANCY. Une vaste opération de sécurisation et de contrôles était menée par les forces de sécurité intérieure sur le périmètre de la gare de Nancy et de ses abords immédiats. L'action visait à prévenir et sanctionner toute forme de délinquance.
Une présence visible et massive d'effectifs en « bleu ». Ce mardi 26 mars, une vaste opération de sécurisation s’est déroulée pendant près de trois heures sur le périmètre de la gare de Nancy et ses abords. Sur le terrain, l’opération était coordonnée par les services de l'État avec le déploiement d'une trentaine de policiers de la direction interdépartementale de la sécurité publique, de la police de l'air et des frontières, des agents de la police municipale de Nancy, de la police ferroviaire de la SNCF (SUGE) et de soldats de la force Sentinelle mobilisée quant à elle aux abords de la gare.
Si les chiffres relatifs aux faits délictuels reculent globalement ces six derniers mois sur ce secteur, l'opération répondait à plusieurs objectifs, affirment les services de l'État. D'abord, à rassurer la population face à « un sentiment d'insécurité » encore prégnant, mais aussi à prévenir et sanctionner toute forme de délinquance et de nuisances. Dans un contexte de plan Vigipirate renforcé, de l'imminence des Jeux olympiques, les services de l'État accentuent également leur présence sur le terrain notamment dans le cadre du plan « Zéro délinquance ».
« La gare de Nancy, ce n'est pas Chicago mais comme tous les lieux de passage, on peut avoir des tensions », fait remarquer Françoise Souliman, préfet de Meurthe-et-Moselle, présente sur l'opération de sécurisation. Aussi le secteur fait l'objet « de régulières patrouilles de jour comme de nuit de la police nationale et notamment de la police de sécurité du quotidien », des effectifs qui dressent désormais dans le cadre de leurs missions des amendes forfaitaires délictuelles (AFD) notamment en matière d'usage de stupéfiants.
En complément des opérations conjointes sont régulièrement mises en place en lien avec la police municipale de Nancy. « L'action de la police municipale représente environ 5 à 6 passages par jour sur la gare soit près d un millier de passages par an sur la gare. Le centre de supervision urbain joue aussi un rôle ce sont 9 caméras qui fonctionnent H 24 sur le secteur de la gare et fournissent les images en direct », complète Mathieu Klein, Maire de Nancy et président de la Métropole du Grand Nancy.
Dans ce contexte de lutte contre la délinquance, l'édile a demandé à Lionel Adam, adjoint au au maire délégué à la sécurité «une vigilance particulière sur ce secteur dans les mois qui viennent ». A ce titre, « On poursuit les recrutements de policiers municipaux qui vont permettre de muscler la brigade de nuit qui va bénéficier d'un équipage supplémentaire et ainsi accroître la présence sur le quartier le soir. Ce qui sera un facteur d'amélioration assez important », affirme l'élu à la ville de Nancy en charge de la sécurité. En complément, concernant le sujet des nuisances liées à la mendicité agressive ou encore aux regroupements de SDF sous l'emprise de stupéfiants ou en état d'alcoolémie, une équipe de médiateurs recrutée par la ville de Nancy devrait entrer en action dans quelques mois, pour accompagner les personnes en difficulté sur l'espace public et les orienter si nécessaire vers des services médico-sociaux.
L'opération de sécurisation menée ce mardi a permis, en moins de vingt minutes, d'appréhender trois personnes pour détention d'armes et de produits stupéfiants.
#Sécurité | Opération de sécurisation à la gare de Nancy, par la @PoliceNat54, la @PoliceMunNancy et la SUGE. 👮
— Préfet de Meurthe-et-Moselle (@Prefet54) March 26, 2024
Objectif : lutter contre la délinquance.
Le préfet Françoise SOULIMAN et le maire Mathieu KLEIN ont participé à cette opération aux côtés des forces de l'ordre. pic.twitter.com/OjtgTes6jC
