Avec l’arrivée d'un air plus sec, la saison des allergies reprend. Le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA) a placé tous les départements du Grand Est en alerte jaune.
Selon le dernier bulletin diffusé le dimanche 16 février par le Réseau National de Surveillance Aérologique (RNSA), les pollens reviennent dans l’air puisque le RNSA place en niveau « élevé » à « Moyen » le risque allergique sur le territoire français. Pas moins de 30 départements ont été placés en alerte rouge dès ce dimanche 16 février.
Dans le Sud-Ouest et le Sud-Est où le risque est placé comme « élevé » ce sont les Cupressacées-Taxacées (cyprès, thuyas, genévriers) qui sont déjà particulièrement agressifs pour les allergiques. Ils sont accompagnés des pollens de frêne, dont le risque est moyen pour l’instant mais susceptible d’augmenter.
Dans l’Est de la France, notamment en Meurthe-et-Moselle, Moselle, Vosges et Meuse, avec un risque allergique marqué comme « moyen » ce sont les pollens d’aulne et de noisetier, appartenant à la famille des bétulacées, en pleine floraison qui pourront troubler les allergiques. Pour l'heure leur risque allergique est moyen mais pourrait rapidement devenir élevé dans les prochains jours avec la hausse des températures, prévient le RNSA.
Les conditions météo jouent un rôle clé : temps sec, doux et venteux favorisent la dispersion des pollens. Seules quelques averses pourraient soulager temporairement les personnes allergiques en « plaquant » les pollens au sol. Pour limiter l’exposition aux pollens et réduire les symptômes (éternuements, conjonctivite, nez qui coule, etc.), quelques gestes simples peuvent être adoptés comme se laver les cheveux chaque soir pour éliminer les particules de pollen, aérer son logement tôt le matin ou tard le soir, éviter de sécher le linge dehors ou consulter un médecin et bien suivre son traitement.
L’allergie aux pollens touche près de 30 % des adultes et entre 7 % et 20 % des enfants en France, selon un rapport de l’Anses. Avec le réchauffement climatique et l’augmentation des températures, la saison pollinique commence de plus en plus tôt et dure plus longtemps, aggravant les symptômes des allergiques.
