Grand Nancy- Radoine Mebarki a lancé sa campagne des municipales avec l'inauguration de sa permanence samedi 26 octobre...
Actuel conseiller municipal de la majorité à la mairie de Nancy, Radoine Mebarki, non encarté à un parti politique, se lancera en mars prochain à l'assaut de la mairie d'Essey-lès-Nancy. Le jeune commerçant a inauguré samedi sa permanence de campagne située avenue Roosevelt devant l'arrêt de tramway du même nom offrant ainsi une belle vitrine à sa candidature. Devant plusieurs dizaines d'invités, Radoine Mebarki a délivré un premier discours de vieux briscard de la politique maniant parfaitement l'humour et la gravité sans oublier les charges contre le gouvernement actuel et le FN. Un discours applaudi par Charles Choné, ancien président du Grand Nancy, mais aussi André Rossinot, Laurent Hénart, Éric Pensalfini ou encore Danièle Noël du Modem, tous venus soutenir le jeune pousse de la droite communautaire. Interview.
Vous êtes encore un inconnu de la scène politique du Grand Nancy, pouvez-vous vous présenter ?
Je suis Radoine Mebarki, j'ai trente ans, je suis habitant et commerçant d'Essey-lès-Nancy, j'y habite avec ma femme et ma fille au quartier du parc.
Pourquoi se présenter aux municipales à Essey-lès-Nancy ?
Je m'implique là où je vis, là où je travaille. Avant j'habitais à Nancy et c'est là que je m'étais impliqué, aujourd'hui j'habite et je travaille à Essey, c'est donc là que je dois m'engager.
Ne craignez-vous pas que vos adversaires parlent de votre candidature comme un parachutage ?
Vous savez quand on a trente ans, dans tous les cas je n'ai d'historique nulle part, je suis dans la vie active et me suis marié depuis pas trop longtemps donc je vis mes premières heures, il fallait bien que je débute quelque part et bien aujourd'hui c'est à Essey que je démarre.
Quels seront les grands axes de votre programme ?
C'est avant tout de ramener de la rigueur à la manière dont on doit gérer la commune, on n'a plus les moyens aujourd'hui de dépenser comme ça et d'augmenter les impôts, il faut absolument ramener de la rigueur dans la gestion de la ville, mais aussi amener un regard nouveau avec du développement économique, de l'entreprise, avec du contenu qui nous reste à équilibrer puis réfléchir également à la sécurité de nos aînés et de nos jeunes.
Qui va composer votre liste ?
La majorité des personnes qui sont aujourd'hui sur ma liste sont des hommes, des femmes, des retraités, des actifs, des jeunes qui ont simplement envie de faire pour leur ville. Leur étiquette politique est importante pour eux, mais pas pour moi, ce qui m'intéresse c'est ce qu'ils sont capables d'apporter pour la ville.
Justement quelle étiquette sur vos affiches de campagne ?
Soit il n’y en aura pas, soit il y en aura trois celles du Modem, de l'UDI et de l'UMP avec en plus ceux qui sont déçus de la gauche et qui veulent s'engager avec nous. Il s'agira d'une liste de rassemblement de gens qui souhaitent servir Essey-lès-Nancy.
Pourtant il devrait avoir une liste dissidente de droite menée par Rémy Leinster...
J'arrive à comprendre que ce n’est pas évident pour eux d'envisager qu'un jeune de trente ans puisse arriver et prendre ce qui leur appartient depuis trente ans après s'être présenté trois ou quatre fois aux élections et les avoir perdues. Mais l'heure de l'alternance a sonné, il est temps de prendre une énergie nouvelle, de venir m'apporter cette expérience qu'ils ont, ce savoir-faire, cet historique de la ville. Mais ils doivent s'appuyer sur mon énergie, sur la locomotive que je souhaite faire avancer.
Le fait que le maire actuel Jean-Paul Monin ne se représente pas, c'est une belle opportunité ?
C'est une belle opportunité, car cela permet de ne pas poser la question aux ascéiens de savoir s'ils veulent garder leur maire, mais dans tous les cas ils n'auront plus jamais le même maire, donc aujourd'hui la question est différente, qui est le mieux placé pour diriger la ville ?
