Grève des éboueurs dans le Grand Nancy : Mathieu Klein réagit

Depuis le 19 décembre et en pleine période de festivités, les poubelles et les cartons s'amoncellent sur les trottoirs des rues du centre-ville de Nancy. La raison ? Une grève des rippeurs et des chauffeurs de la société RIMMA-Véolia qui affecte Nancy et les communes de la Métropole. Les principales revendications les salaires et les conditions de travail. Face au refus d'une demande initiale d'une prime énergie de 1 200 euros, ils exigent désormais une hausse de salaire de 5%. Les grévistes, dont certains ont manifesté ce mercredi 22 décembre devant les portes de la Préfecture de Meurthe-et-Moselle, dénoncent aussi « les dysfonctionnements récurrents » d'une station de gaz naturel où les camions bennes font le plein. 

Dans un communiqué transmis ce 22 décembre 2022, plusieurs syndicats réunis en intersyndicale appellent la population à les soutenir face à leur direction. « Face à une situation très critique la Direction nous propose des miettes qui ne sont pas à la hauteur des difficultés de notre métier, et elle reste sourde à nos revendications », estiment d'une même voix, FO 54, la CGT et la CFTC. 

Compte tenu des perturbations sur les collectes, Mathieu Klein informe, par le biais d'un communiqué de presse, de discussions en cours sur le sujet pour mettre fin au mouvement . « Cela fait maintenant 4 jours que la grève des rippers perdure et impacte les habitants et les entreprises du Grand Nancy, en cette période sensible de fêtes de fin d’année. Je suis attentivement l’évolution des discussions et des négociations en cours et la direction de la Rimma doit désormais parvenir au plus vite à un accord avec les syndicats, pour mettre fin à ce mouvement social, afin que les déchets soient ramassés avant la fin de la semaine ». Et de conclure « Je sais l’esprit constructif des deux parties, et en responsabilité, une solution de sortie de ce conflit doit être trouvée aujourd’hui. »