Nancy- Lors du point presse officialisant la prolongation de contrat de Vincent Muratori, le président de l'ASNL s'est déclaré déçu par la communauté urbaine du Grand Nancy au sujet de la pelouse du stade Marcel Picot.

La pelouse synthétique du stade Marcel Picot recommence à faire parler. Cette fois-ci, c'est son changement qui pose problème. Installée en 2010 en prévision du projet de grand stade fermé pouvant accueillir des spectacles autres que le foot, la pelouse de l'enceinte appartenant au Grand Nancy ne plait plus au staff et aux joueurs de l'ASNL.
Mais remplacer cette pelouse par une pelouse hybride comme celle sur laquelle l'ASNL s'est inclinée lundi à Troyes coûte près de 1,5 M€ et le propriétaire des lieux, le Grand Nancy, ne veut pas mettre la main à la poche, ou pas trop. Sur le sujet, le président de l'ASNL qui déclare « que l'on ne peut rien faire sans la CUGN » reconnaît que la situation est compliquée et « qu'il va falloir trouver des solutions. »
Le stade Marcel Picot cédé à L'ASNL ?
Lesquelles ? Jacques Rousselot a une idée comme celle que le stade Marcel Picot soit cédé à l'ASNL « je l'ai proposé sans pour autant réfléchir aux détails de l'opération, pour l'instant il s'agit seulement d'une proposition. » En ces temps difficiles pour les collectivités territoriales avec notamment les baisses des dotations de l'État, l'idée pourrait faire son chemin au siège du Grand Nancy, car le stade Marcel Picot entraîne aussi des frais pour la CUGN. Pour l'ASNL, être propriétaire de son stade pourrait lui permettre de le gérer librement et d'en tirer de nouvelles recettes.
Déçu et amer
La position du Grand Nancy au sujet de la pelouse ne passe visiblement pas pour le président de l'ASNL qui avait encore des choses à dire pour selon lui « sensibiliser l'opinion » en rappelant notamment que son club était une entreprise avec 155 salariés, des filiales et 400 salariés vacataires. De plus, selon Jacques Rousselot, l'ASNL a « tissé un vrai lien social » avec notamment son centre de formation qu'il a jugé « comme un rempart contre la délinquance » avant de rappeler que « 2/3 des personnes s'intéressent au football. »
Le patron du club nancéien ne se sent tout simplement pas entendu malgré que « Nancy soit une vraie terre de football » avec ses 16 500 supporters présents aux matchs de Ligue 2. Ainsi, Jacques Rousselot s'est déclaré « déçu et amer » par la position du Grand Nancy au sujet de la pelouse alors que selon lui il s'est souvent débrouillé seul pendant des années sans pour autant oublier « les difficultés de la société d'aujourd'hui », mais en souhaitant que l'on comprenne celles de l'ASNL concluant son propos par « s'il n'y a plus de foot à Nancy, ça serait une grosse perte pour la région... »