Dix personnes ont été interpellées ce mardi dans le cadre d’un important trafic de stupéfiants situé dans le quartier du Haut du Lièvre à Nancy. L’enquête, menée pendant près de cinq mois par la brigade des stupéfiants de la DIPN 54, a permis la saisie de plusieurs kilos de drogues, d’armes et de milliers d’euros en liquide.
L'opération marque un coup d’arrêt pour le trafic de drogues, qui selon les enquêteurs, alimentait une partie importante de la consommation de stupéfiants dans le secteur. Dix personnes ont été interpellées ce mardi 18 novembre, à Nancy dans le cadre d’une enquête sur un important trafic de stupéfiants, installé au 3 rue Jean Mihé, a indiqué aujourd'hui le parquet du tribunal judiciaire de Nancy.
L’opération a été menée après près de cinq mois de surveillances et de recoupements par la brigade des stupéfiants de la division de la criminalité territoriale (DCT) de la DIPN 54, sous la direction du parquet de Nancy.
Au total, 95 fonctionnaires de police ont été mobilisés, parmi lesquels une quarantaine d’enquêteurs, des effectifs de la Sécurité publique de Nancy et deux colonnes du RAID.
Deux frères soupçonnés d'être les têtes du réseau
Parmi elles figurent deux frères de 22 et 24 ans, soupçonnés d’être les têtes du réseau de ce point de deal qualifié de "lucratif". Selon les premiers éléments de l’enquête, le point de deal pouvait rapporter environ 8 000 euros par jour. Par ailleurs "Le domicile d'une autre des personnes interpellées, un homme de 46 ans, servait de laboratoire de coupe et lieu de conditionnement et de stockage", selon le procureur de la République, François Capin-Dulhoste.
Les perquisitions dans les domiciles et véhicules des mis en cause ont permis la saisie de "15,7 kg d’héroïne, 4 kg de cocaïne et 10 kg de cannabis, représentant une valeur estimée à 500 000 euros". Parmi les autres prises des forces de sécurité figurent 41 561 euros en numéraire, plusieurs armes dont un pistolet 9 mm, un fusil à pompe et un pistolet-mitrailleur, ainsi que des vêtements et accessoires de marque.
Les personnes interpellées ont été placées en garde à vue, qui peut, selon les nécessités de l’enquête, être prolongée jusqu’à 96 heures.
