SANTÉ. La pollution de l'air aurait un impact plus lourd sur la santé pulmonaire selon l'âge, pour le démontrer une étude des chercheurs du projet GERIE qui s'est attachée aux cas des maisons de retraite de sept pays d'Europe...

La pollution de l’air intérieur aurait un impact négatif sur la santé des personnes fragiles ou âgées pour le démontrer une nouvelle étude publiée le 12 mars 2015 dans l'European Respiratory Journal s'est attachée à détailler les effets négatifs d'une mauvaise qualité de l'air dans les maisons de retraite de plusieurs pays d'Europe. Pour élaborer cette étude, des chercheurs du projet GERIE, financé par l'UE, ont collecté des données sur cinq polluants de l'air intérieur: les particules de diamètre de 10 microns (PM10), les particules ultra-fines (PM0.1), le formaldéhyde, le dioxyde d'azote (NO2) et l'ozone (O3). Des polluants viennent de plusieurs sources, dont le chauffage, les matériaux de construction, le mobilier, les produits nettoyants et de ménage, les désinfectants et les systèmes de refroidissement. Les professionnels ont ensuite évalué de manière objective les niveaux de concentration des polluants dans 50 maisons de retraite de sept pays à savoir la Belgique, le Danemark, la France, la Grèce, l'Italie, la Pologne et la Suède). Un total de 600 résidents âgés de 65 ans (82 ans en moyenne) ont participé à l'étude et ont subi un certain nombre de tests cliniques, parmi lesquels des tests de la fonction pulmonaire est-il précisé dans cette étude.