SANTÉ. Des dépistages sont organisés aujourd'hui dans le cadre de la « Journée nationale de Prévention et de dépistage des cancers de la peau », organisée par le Syndicat National des Dermatologues, avec le soutien de l’Institut national du cancer (INCa). Partout en France, des dermatologues bénévoles assurent depuis ce matin des consultations anonymes et gratuites à la recherche d'éventuelles lésions cutanées particulières sur la peau des personnes.
Alerter le public sur les risques d'exposition aux UV naturels et artificiels et les dangers des cancers de la peau et le sensibiliser au dépistage précoce et à l'intérêt de la photoprotection, voilà quelques-uns des objectifs majeurs de cette journée, « le mélanome étant l'un des cancers dont la fréquence augmente le plus rapidement en Europe » constate le SNDV qui relève qu'en France « on estimait à 9 780 le nombre de nouveaux cas de mélanome cutané survenus au cours de l’année 2011 et à 1 620 le nombre de décès imputables à ce cancer ». Or il est visible et peut donc être détecté et traité à un stade précoce. Dans certains cas, une simple intervention chirurgicale peut suffire. Lorsqu’un patient est atteint d’un mélanome à un stade plus avancé, le cancer a plus de risques de se propager rapidement à d’autres organes du corps.
Qui sont les personnes dites « à risque » ?
Tout le monde peut développer un cancer de la peau, même si certaines personnes sont plus « à risque » notamment de mélanome et en particulier celles qui ont une peau, des cheveux ou des yeux de couleur claire, de nombreuses taches de rousseurs, de nombreux grains de beauté (nombre > 40), des grains de beauté atypiques ou un « naevus congénital géant », passé ou passent beaucoup de temps au soleil (antécédents de brûlure solaire), sans oublier les personnes qui font usage des cabines UV ou encore possèdent un terrain génétique propice avec des antécédents personnels ou familiaux de mélanome.
Pour connaître ces centres : un N° vert : 0800 11 201, l’application SoleilRisk, et www.dermatos.fr
