Nancy et Région. Selon l’Institut de veille sanitaire, la gastro-entérite poursuit sa progression partout en France notamment en Lorraine où l’incidence des personnes atteintes a fortement progressé en une semaine.

Le réseau Sentinelles de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), chargé de collecter des données épidémiologiques d’un réseau de médecins généralistes, estime dans son dernier bulletin diffusé aujourd’hui « forte » l’activité des « diarrhées aiguës ».
Ainsi, en France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 261 cas pour 100 000 habitants, enregistrant ainsi près de 167 500 nouveaux cas, en augmentation par rapport aux semaines précédentes et juste en dessous du seuil épidémique (274 cas pour 100 000 habitants).
Avec 464 cas pour 100.000 - La Lorraine au-dessus du seuil épidémique
Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Lorraine (464 cas pour 100 000 habitants contre 197 cas pour 100 000 habitants la semaine dernière), Ile-de-France (390) et Bretagne (390).
Concernant les cas rapportés indique l'Inserm "l’âge médian des cas était de 25 ans (de 5 mois à 94 ans)" et "les hommes représentaient 51 % des cas".
Selon le modèle de prévision basé sur les données historiques, "le niveau d’activité des diarrhées aiguës devrait continuer d’augmenter et dépasser le seuil épidémique la semaine prochaine" estime le réseau.
Quelques précautions contre la gastro-entérite
Généralement sans gravité, la gastro-entérite peut malgré tout provoquer de sévères déshydratations et s'avérer dangereuse pour les nourrissons et les personnes âgées. Pour l'éviter, il est donc important de se laver les mains le plus souvent possibles.
Cette dernière semaine, les symptômes les plus fréquents étaient le nez qui coule (9,9 %), la toux (6,4 %), les éternuements (5,8 %), les maux de gorge (5,7 %), et les maux de tête (4,8 %) rapporte le projet de recherche Grippenet mis en place par le réseau Sentinelle (Inserm) et l'institut de veille sanitaire.