Grand Est. Au lendemain de l’accord de principe donné par l’État pour la création d'une A31 bis pour désengorger l’actuelle A31, Laurent Hénart, maire de Nancy, salue « une bonne nouvelle » et « un petit pas en avant pour notre Région ».

Le ministre de l'Environnement et le secrétariat d'État aux Transports ont donné un accord de principe à l'aménagement progressif d'une autoroute A31 bis en Lorraine dans l'objectif de désengorger l'A31 en direction du Luxembourg, a annoncé lundi la préfecture de la grande région. "C'est une bonne nouvelle, un grand pas pour l'Etat, qui après 15 ans de débats valide enfin la solution minimale jugée indispensable face l'engorgement de l'A31 et inscrite au Schéma National des Infrastructures de Transports depuis près de 6 ans sous l'impulsion de Jean-Louis Borloo" écrit Laurent Hénart dans un communiqué de presse transmis mardi en fin d'après-midi.
"Un équipement capable d'absorber un partie du trafic (notamment international) saturant le réseau actuel ne peut qu'être accueilli avec satisfaction par ceux qui empruntent chaque jour l'autoroute pour leurs trajets personnels et professionnels. La décision de la Ministre de l'Environnement, de l'Energie et de la Mer suit dans les grandes lignes la motion adoptée par la VIlle de Nancy et le Sillon Lorrain en mai 2015. Les efforts des élus et des collectivités mobilisés depuis tant d'années sur ce dossier commencent à payer" poursuit-il.
"C'est aussi un petit pas en avant pour notre Région qui doit asseoir sa position de corridor européen reliant l'Europe du Nord au bassin Méditerranéen. Je dis "petit pas" car ce nouvel aménagement ne saurait résumer à lui seul les enjeux de mobilité, de circulation des marchandises et des personnes qui s'imposent à ce territoire. Le développement de l’axe ferroviaire nord-sud, via notamment le réseau à grande vitesse, demeure une priorité que nous devons défendre avec force tout comme le projet à plus long terme du canal Saône-Moselle qu'il faut relancer. L'attractivité de Nancy, de la future Métropole et plus largement de la Grande Région passe nécessairement par la multimodalité." estime l'édile.