Nancy- Mathieu Klein a présenté samedi en fin de journée l'ensemble des partis politiques qui ont décidé de soutenir sa candidature dès le premier tour des municipales...
Mathieu Klein au milieu de ses soutiens politiques de gauche à droite Vincent Herbuvaux, Julie Meunier, Evelyne Garreaux, Matthieu Leiritz, Natalie Thénot et Hérvé Brosseau
À moins de 100 jours du premier tour des municipales, et avant la présentation des différents projets qui débutera en janvier, les choses sérieuses se précisent pour les candidats au poste de maire. À Nancy, Mathieu Klein enchaîne les étapes importantes, après la présentation de son équipe de campagne il y a quinze jours et avant l'inauguration de sa permanence de la rue Stanislas en janvier, il présentait samedi l'ensemble des partis politiques qui soutiennent sa candidature dès le premier tour. Un premier tour considéré comme primordial par le candidat socialiste dont l'objectif est de finir en tête dès le 23 mars pour pouvoir l'emporter une semaine plus tard.
C'est dans un restaurant de la ville Vieille que Mathieu Klein avait réuni la presse et l'ensemble de ses soutiens politiques, dans une salle comble car trop petite, mais aussi parce que le candidat socialiste a finalement réussi à rassembler largement à gauche. Ainsi Europe Ecologie Les Verts, le Parti communiste, le parti radical de gauche, le mouvement unitaire progressiste et Cap 21 le courant de Corinne Lepage ont décidé de soutenir Mathieu Klein dès le premier tour des municipales. Manque donc à l'appel le front de gauche qui devrait constituer une liste que pourrait d'ailleurs rejoindre certains déçus de ce large rassemblement derrière le candidat socialiste à l'image de Pierre Christophe, porte-parole d'EELV Nancy, absent hier soir...
Logiquement Mathieu Klein n'a pas caché sa satisfaction d'avoir su largement rassembler derrière sa candidature malgré un contexte national semé d'embuches entre le parti socialiste et ses partenaires politiques « ce n'est pas un obstacle au travail que l'on fera ensemble » a déclaré le vice-président du conseil général de Meurthe-et-Moselle qui dorénavant se voit comme un socialiste « candidat d'un grand nombre de formations politiques. » L'occasion aussi pour lui de tacler le tandem Rossinot-Hénart « il ne s'agit pas de voter pour un clan, je veux tourner la page avec un système qui existe depuis trop longtemps » s'est exprimé Mathieu Klein qui accuse ses adversaires de vouloir confisquer le pouvoir.
Tour à tour, le représentant de chaque formation politique s'est ensuite exprimé sur ce soutien. Ainsi Matthieu Leiritz pour le parti socialiste s'est déclaré évidemment ravi de cette union avant de relever fièrement que « c'est la première fois que la gauche se rassemble aussi largement au 1er tour à Nancy. » Julie Meunier pour le parti communiste a parlé « d'une même ambition pour Nancy » celle de tourner une page dans la cité Ducale, sans oublier un petit mot pour le Front de Gauche dont « (elle) respecte le choix qui n'est pas définitif et pas partagé par tous » avant de préconiser à ses alliés « de ne pas perdre de temps dans la dispersion. » Représentant de EELV, Vincent Herbuvaux a fait part de son ambition de « bouter André Rossinot hors du pouvoir » alors que Natalie Thénot pour le MUP a expliqué le ralliement de son parti à Mathieu Klein « par les idées qui nous rassemblent. » Évelyne Garreaux de Cap 21 a mis en avant la volonté de Mathieu Klein de mener Nancy dans la transition écologique pour justifier son ralliement. Enfin Hervé Brosseau, ex-modem, a déclaré que le parti radical de gauche « rentrait à la maison » après avoir soutenu André Rossinot en 2008 et d'ajouter que ce soutien avait fait l'objet d'un accord unanime au sein du PRG. Si ce large rassemblement est une bonne nouvelle pour Mathieu Klein, la question est maintenant de savoir s’il parviendra à maintenir longtemps l'unité affichée lors de cette présentation...
