Chaynesse Khirouni et Bertrand Masson, proches de Mathieu Klein, ont dressé le bilan du premier mandat de Laurent Hénart
Un mandat perdu pour Nancy, telle est la vision de l’opposition municipale nancéienne. Laurent Hénart vient de lancer sa campagne à sa propre succession, le moment pour l’équipe de Mathieu Klein et élus de gauche à la mairie de Nancy de dresser le bilan du maire sortant. Un exercice « légitime » selon Bertrand Masson qui ne veut pas entendre parler du « Nancy Bashing » évoquer par Laurent Hénart « on peut critiquer les choix politiques du maire et aimer Nancy et ses habitants, la ville n’appartient à personne. »
Présidente du groupe d’opposition au conseil métropolitain, Chaynesse Khirouni, estime que « Nancy n’a pas avancé, soit a décroché » se fiant aux divers classements et chiffres. Selon cette dernière, le maire sortant « a manqué de vision, il a commencé à réfléchir à la transition écologique en 2018, c’est trop tard. » Dans le domaine des mobilités, même constat négatif « 20 ans d’échecs » constate l’ancienne députée alors que Bertrand Masson fustige « l’inauguration de trois pistes cyclables en 2019 qui ne masquent pas l’insuffisance du réseau cyclable de la ville. » Selon ce dernier, Laurent Hénart « n’a pas assumé un choix clair en faveur d’un mode de transport » regrettant par ailleurs que « pas un mètre carré de voirie a été piétonnisé durant ce mandat. » Selon Chaynesse Khirouni « même les projets récents sont à côté de la plaque des défis de la transition écologique comme par exemple la Porte Désilles très minérale et sans aucune piste cyclable à proximité. »
Bertrand Masson juge également que « la voix du maire de Nancy n’a pas assez porté au conseil métropolitain » comme sur le dossier de Nancy Grand Coeur jugé aussi « trop minéral. » Pour autant, l’opposition reconnait quelques points positifs à l’équipe de Laurent Hénart comme le développement des fêtes de la Saint Nicolas ou le soutien au Livre sur la Place et le NJP. Cette communication sur le mandat de Laurent Hénart démontre que les équipes de Mathieu Klein ont manifestement décidé de se montrer plus offensives qu’en 2014 « Mathieu Klein est connu désormais, la campagne est donc différente pour nous qu’en 2014 » souligne ainsi Bertrand Masson.
=> À voir ci-dessus l’interview de Bertrand Masson qui dresse le bilan du mandant de Laurent Hénart et se défend de faire du Nancy Bashing