LORRAINE. Jeudi 12 octobre peu après cinq heures, des militants de Greenpeace sont parvenus à pénétrer au sein de la centrale nucléaire de Cattenom en Moselle. EDF condamne l'action.

Ce matin, à 5 h 35, plusieurs militants de Greenpeace France se sont introduits à l’intérieur du périmètre de la centrale nucléaire de Cattenom, en Moselle, ils affirment avoir déclenché un feu d’artifice, à proximité de la piscine d’entreposage du combustible usé. Avec cette action l''ONG entend « dénoncer la fragilité et l’accessibilité de ces bâtiments pourtant chargés de radioactivité ».
« Depuis des années, Greenpeace France dénonce les risques inhérents à ces installations. Les risques sont connus et reconnus par les autorités en charge de la sécurité. Mais rien ne change ! », s’insurge Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire pour Greenpeace France.
« Faut-il attendre qu’un acte de malveillance subvienne sur une centrale pour qu’EDF sorte enfin du déni dans lequel elle est engluée ? EDF doit agir dès maintenant en bunkerisant les piscines d’entreposage de combustible usé. Il en va de la sécurité des populations en France et en Europe », insiste Yannick Rousselet.
Par voie de communiqué, EDF condamne « avec vigueur » cette action précisant que « l’intrusion a immédiatement été détectée par les équipes de sécurité du site et le peloton spécialisé de protection de la gendarmerie les a interceptés à 5 h 45 » et que « les intrus sont toujours restés à l’extérieur des bâtiments et hors zone nucléaire ». Selon EDF, l’intrusion n’a eu aucun impact sur la sûreté des installations.
EN VIDÉO- L'INTRUSION DE GREENPEACE SUR LE SITE DE CATTENOM