Grand Est. Un nouvel arrêté interpréfectoral du 24 mai 2017 fixe désormais les mesures d’urgence à mettre en oeuvre en cas d’épisode de pollution en région Grand Est. Parmi celles-ci, la généralisation de la réduction des vitesses de circulation ou encore l'interdiction de tout brûlage à l'air libre...
Alors qu'au niveau national, les modalités de réaction des pouvoirs publics en cas d’épisode de pollution ont été précisées par l’arrêté ministériel du 7 avril 2016, modifié le 26 août 2016, un nouvel arrêté interpréfectoral a été pris pour unifier les mesures dans les départements du Grand Est. "Une harmonisation en région Grand Est était nécessaire entre des pratiques très différentes d’un territoire à l’autre dans le Grand Est" souligne la préfecture de Meurthe-et-Moselle. L'arrêté interpréfectoral signé par le préfet de région et les 10 préfets de département le 24 mai 2017, à Strasbourg, fixe désormais les mesures d’urgence à mettre en oeuvre en cas d’épisode de pollution, applicable dans toute la région Grand Est.
Plus clair, plus cohérent, celui-ci définit notamment en cas d'épisode de pollution "les conditions de déclenchement des procédures d'information-recommandation et d'alerte, le rôle des acteurs et les mesures à prendre selon la nature et l'intensité du pic de pollution. Ces mesures visent à réduire les émissions de polluants et ainsi à limiter l'ampleur et les effets, en particulier sanitaires, de ces épisodes", expliquent les autorités.
Parmi ces mesures : la réduction des vitesses de circulation sur les autoroutes, les routes nationales et les routes départementales ; l'interdiction de l'utilisation des dispositifs de chauffage au bois d'agrément dès lors qu'un autre dispositif de chauffage est utilisable ; l'interdiction de tout brûlage à l'air libre ; des mesures de contrôle et de limitation des émissions des installations classées responsables des pollutions les plus importantes ; des mesures pour réduire les émissions de poussière des chantiers du BTP.