Nancy et région. Dans son dernier tableau de bord, le Conseil Économique, Social et Environnemental de Lorraine relève quelques signes encourageants pour l’activité économique de Lorraine...

Conjoncture économique, précarité, les conséquences de la crise économique s’améliorent légèrement pour la Lorraine, c'est ce qui ressort du dernier tableau de bord du Conseil Economique, Social et Environnemental publié le 14 janvier 2014. Selon l'analyse du CESEL qui a passé au crible 25 indicateurs économiques « quelques signes positifs apparaissent dans les indicateurs ». À commencer par une première observation en novembre sur l'activité économique qui marquait un taux d’utilisation des capacités de production s’élevant à 75,5 % renforcé par le niveau des carnets de commandes, jugé en amélioration depuis plusieurs mois, avec un solde d’opinion positif. Un niveau qui « rejoint celui des stocks pour la première fois depuis 2011 » note l'organisme.
Au 3e trimestre 2013, le chiffre d’affaires des entreprises lorraines marque une baisse de 1,2 % par rapport au 3e trimestre 2012, après une amorce de reprise au 2e trimestre. Les exportations ont baissé de 4,5 % par rapport au 3e trimestre de 2012 ainsi que les importations (-2,7 %). Les défaillances d’entreprises restent à un niveau élevé.
Le nombre de demandeurs d’emploi de catégories A, B et C en baisse
Selon les chiffres de CESE, en excluant les évolutions liées au bug d’août dernier, le nombre de demandeurs d’emploi de catégories A, B et C est en baisse en novembre pour la première fois depuis juin 2011. La baisse mensuelle est de 0,3 % en Lorraine (- 530 demandeurs) et de 0,1 % en France. Sur un an, leur nombre reste en hausse de 6,6 %. Depuis juin 2011, avec 28 mois successifs de hausse en Lorraine, le CESE relève 30 000 demandeurs d’emploi supplémentaires (catégories ABC).
Enfin, entre janvier et septembre 2013, l'organisme révèle que « la Lorraine a exporté pour 13,2 milliards d’euros de biens, contre un volume de 13,5 milliards sur la même période en 2012, soit une baisse de 2,5 % ». Selon ces chiffres, l’automobile s'impose comme la première branche exportatrice (2,8 milliards) malgré un recul des expéditions de 7,3 %.