Nancy. L'exploitant du réseau Stan, Transdev a annoncé mercredi un plan social qui se traduira par la réduction d'une soixantaine de postes sur les 850 salariés aujourd'hui employés. Des licenciements engendrés en partie par une refonte du réseau mise en place à la rentrée avec une diminution des fréquences sur les lignes de transport et d'un contexte économique déficitaire.

La vague de licenciements redoutée depuis plusieurs jours par les syndicats et dénoncée par une grève largement suivie le lundi 27 juin s'est concrétisée ce mercredi lors d'un comité d'entreprise extraordinaire. Devant les délégués du personnel, la direction a abordé son plan social sur le Réseau Stan avec la suppression de 68 postes, des emplois de conducteurs, mais également de techniciens de maintenance, mécaniciens, administratifs ou commerciaux.
Des licenciements consécutifs d'une refonte du réseau Stan qui sera effective à la rentrée avec une diminution voulue par le Grand Nancy des fréquences des lignes de transport. Une réduction chiffrée à 400.000 kilomètres parcourus sur l'ensemble des lignes qui permettra à la collectivité d'économiser 1 M€ sur les 44,6 M€ versés annuellement à l'exploitant. Autre explication avancée, la situation déficitaire auquelle l'entreprise doit faire face avec un trou qui s'élève aujourd'hui à 4 M€.
Les négociations autour de ce Plan de Sauvegarde de l'Emploi (PSE) vont désormais se poursuivre. Les comptes n'y sont pas, selon la CGT qui estime que le Grand Nancy a baissé encore plus drastiquement ses fréquences, avec une réduction de 600.000 kilomètres. Le syndicat majoritaire souligne par ailleurs les conséquences de la baisse des fréquences sur les petites lignes et une gêne pour les usagers. Un nouveau comité d'entreprise se tiendra mi-septembre.