Le président "a demandé que les discussions se poursuivent entre l'Etat et l'entreprise jusqu'au terme du délai qui avait été convenu pour trouver un éventuel repreneur", a déclaré la présidence dans un communiqué. L'entretien s'est prolongé pendant près d'une heure mais ne s'est pas conclu par un quelconque accord.
A l'issue du communiqué de l'Elysée, Edouard Martin, représentant CFDT s'est exprimé ce mardi au micro de I-télé :
« Je suis décu, finalement on est dans un statu quo, il faut changer de braquet maintenant il faut que le gouvernement aille jusqu'au bout de sa logique, le bras de fer qui a été entamé, il faut le mener jusqu'au bout et contraindre Mittal à lâcher le site sinon on fait quoi samedi ? Imaginons, Mittal continue à discuter avec le gouvernement jusqu'à vendredi minuit et après, le samedi à 00h01, on fait quoi on arrête nos fourneaux ? On va camper à Paris jusqu'à vendredi en attendant une réponse... »
L'hypothèse d'une nationalisation temporaire a été avancée en début de semaine par le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg. Le gouvernement, qui n'a pas trouvé de repreneur pour la seule filière chaude mais qui a reçu deux offres pour l'ensemble du site.