SANTE- La Maternité Régionale Universitaire réorganise le fonctionnement de son Unité des Explorations Fonctionnelles qui prend en charge au quotidien des semi-urgences afin d'améliorer l’accueil et la surveillance des femmes en fin de grossesse.
La modernisation de la Maternité Régionale se poursuit, après la mise en place des nouveaux services de néonatologie, c'est le fonctionnement de l'unité des explorations fonctionnelles qui est revu.
Ainsi, les rendez-vous sont pris pour le jour même, voire le lendemain au plus tard par des femmes enceintes ayant atteint 41 semaines d’aménorrhées et n’ayant pas accouché spontanément.
Suivies toutes les 48h par l’équipe de professionnels obstétriques, elles sont désormais accueillies dans un service dédié dont le personnel est mutualisé avec celui des Urgences et dont les locaux sont mitoyens.
En pratique, l’unité située au rez-de-chaussée du bâtiment, à proximité des blocs opératoires, peut recevoir deux ou trois patientes par jour (surveillance du cœur fœtal, du liquide amniotique et de la maman). L’évaluation de l’activité déterminera s’il faut augmenter ou pas ces capacités.
Les femmes n’accouchent pas à une date fixe par rapport à la conception mais dans « le 9e mois », entre 37 et 42 semaines d’aménorrhées, avec le risque que le travail ne puisse se déclencher tout seul. C’est là qu’intervient le suivi en Unité des Explorations Fonctionnelles de la Maternité afin d’éviter tous soucis de santé à l’enfant et à la maman. Si le placenta fonctionne moins bien, les bébés sont moins bien oxygénés, moins bien nourris et le liquide amniotique s’appauvrit : c’est ce que l’on appelle « la sénescence du placenta ». Autant de signes qu’il faut savoir mettre en évidence pour éviter que la grossesse, période naturelle de gestation humaine à médicaliser le moins possible, ne se transforme en une pathologie anxiogène.