Quelques dizaines de manifestants se sont rassemblés samedi matin devant la gare de Nancy pour réclamer le maintien et le développement des trains de nuit en Lorraine.
À l’appel de la CGT Cheminots de Toul et du groupe local de Greenpeace, usagers et militants ont dénoncé, ce samedi 15 novembre, la possible suppression des liaisons internationales Paris–Vienne et Paris–Berlin et ont demandé que ces trains marquent un arrêt voyageurs à Nancy, où ils ne s’arrêtent aujourd’hui qu’à titre technique.
Dans leur communiqué, les organisateurs ont souligné la nécessité de « sauver les trains de nuit Paris-Vienne et Paris-Berlin » et de créer de nouvelles lignes nocturnes au départ de Metz et Nancy vers la Méditerranée. Ils rappellent également que la pétition en faveur du maintien de ces liaisons a déjà recueilli plus de 91 000 signatures et que plusieurs amendements parlementaires ont été adoptés pour rétablir leur financement.
Le rassemblement s’inscrit dans une série d’initiatives menées ces dernières semaines à Paris, Strasbourg et Vienne pour soutenir le réseau des trains de nuit, jugé essentiel par les participants pour la connectivité de la Lorraine avec le reste de l’Europe et pour le développement d’une mobilité durable.









