Saint Max. Trois enfants âgés de 5 à 10 ans ont été extraits d'un logement insalubre à Saint-Max.
Désordre, mauvaises odeurs, effluves d'excréments et d'urine. C'est une intervention de police sur fond d’alcool et de différend qui a permis le 3 janvier 2024 dernier, de découvrir l'état d'insalubrité d'un appartement situé sur la commune de Saint-Max. Ce jour-là, au domicile de cette mère de famille de 37 ans, les policiers étaient sollicités pour venir en aide à un homme retenu contre son gré. Avec deux grammes d'alcool dans le sang, la trentenaire, était finalement interpellée à l'issue d'outrages et d'une rébellion.
Remise en liberté, la jeune femme faisait l'objet d'un rendez-vous avec la justice dans le cadre d'une convocation par officier de police judiciaire (COPJ) le 21 juin 2024.Dans l'attente, un rapport et des investigations complémentaires étaient menées par les policiers du Groupe de Protection de la Famille de Nancy.
Les enfants retirés à leur mère pour négligence parentale
Mardi 28 mai, avec un taux relevé de 1 gramme par litre de sang, la mère de famille était de nouveau interpellée à 9 h à son domicile. Dans le même temps, une perquisition permettait de constater l'état d'insalubrité prononcé de l'appartement marqué par du désordre, des odeurs pestilentielles et la présence de déjections et d'urine au sol liées à la présence de plusieurs animaux.
Présentée mercredi dans le cadre d'une convocation sur procès-verbal (CPPV) devant le tribunal correctionnel, la mère de famille a été placée sous contrôle judiciaire et condamnée à une obligation de soins dans l'attente de sa nouvelle convocation par officier de police judiciaire prévue le 21 juin 2024. Ses enfants âgés de 5, 7 et 10 ans lui ont été retirés pour être confiés à un membre de la famille proche.
Poursuivie pour négligeance parentale et « soustraction par un parent à ses obligations légales compromettant la santé, la sécurité, la moralité ou l’éducation de son enfant », la mère de famille devra remettre en état de son appartement. Pour l'heure, cette maman « peut voir ses enfants, mais ne peut pas les accueillir à son domicile », précise une source policière.