Alexandra de Lassus Saint Geniès enseigne le Kundalini yoga, le yoga prénatal, le yoga du rire et le yoga boxe à Nancy. Passionnée d'écriture, de voyages et d'art de vivre, nous l'avons rencontré à son adresse nancéienne.
Un sourire radieux et solaire qui vous met toute de suite à l’aise, un regard sincère et pétillant, Alexandra de Lassus Saint Geniès est professeur de yoga, mais aussi auteur, Youtubeuse et rédactrice-conceptrice. Plusieurs activités qu’elle conjugue en parfaite harmonie avec sa vie familiale pourtant bien remplie, car elle est aussi maman de deux enfants en bas âge scolarisés à Nancy dans une école proposant la pédagogie Montessori.
Sa philosophie de vie repose sur un univers coloré et bienveillant où l’intention guide vers l’équilibre et le bien-être.
Parisienne, elle a quitté la capitale il y a 3 ans pour découvrir et s’établir à Nancy. Une ville qu’elle a immédiatement adoptée.
Parmi ses livres écrit depuis Paris, son épopée sur les chemins de Compostelle « sur un coup de tête et sans la moindre préparation », un parcours de découvertes, de rencontres et de maux de pieds ou encore l’ouvrage « Être Végétarien »... Depuis trois ans, elle anime des cours de yoga, des rituels, et sa chaîne YouTube nommée « Yogandra » affichant près de 600 000 vues au compteur. Une chaîne sur laquelle elle traite de sujets considérés comme « alternatifs » autour de la grossesse inspirés de ses expériences de maternité. Mal de dos, baby blues, péridurale... Aucun sujet n’est passé sous silence. Elle y diffuse des séances de yoga prénatales pour les futures mamans, donne des conseils pour prendre soin de son corps et de ses émotions à travers des exercices de respiration et de postures de yoga.
Elle n’hésite pas à puiser dans son expérience même les plus douloureuses pour nourrir ses ateliers. C'est le cas d'une fausse couche survenue en 2014 qui a inspiré son atelier « Rituel pour les enfants Non-nés » dans « un cercle intime et confidentiel » où elle propose « des temps de partage, des explorations du ressenti et des méditations issues du yoga ».
« Au début, l’Univers m’a fait une blague »
Cette globe-trotteuse en quête d’émotions voue sa première passion au yoga, même si elle déclare que ça n’a pas toujours été une évidence. « Le yoga, ce n’est pas pour moi » se disait-elle avant convaincue, avouant avec beaucoup d’humour qu’elle considérait cette pratique comme « réservée à des individus qui avaient perdu la raison, des mangeurs de graines germées moulés dans des collants fluo ». Pourtout, en expérimentant les bienfaits d'une séance de yoga elle reconsidère ses propos. « La vie a été plus farceuse que moi, et elle m’a offert une expérience que je n’imaginais pas », affirme-t-elle. En 2011, portée par le désir d’aller plus loin dans sa pratique, elle suit la formation de professeur de Kundalini Yoga auprès de Guruhans Kaur et Ram Singh à Paris et décroche sa certification de la Fédération Française de Kundalini Yoga.
Alexandra de Lassus Saint Geniès
Quelques années plus tard en 2014, lors d’un séjour en Inde, elle suit un atelier de yoga du rire. Un déclic pour la jeune femme qui y retourne quelques mois plus tard à Bangalore, pour suivre la formation de professeur de « Yoga du Rire » dispensée par Madan Kataria, le médécin fondateur de cette discipline.
Elle progresse encore dans sa pratique lors de sa grossesse. Plus récemment, il y a 5 ans, elle suit la formation de yoga prénatal inspirée du Kundalini yoga Prenatal Teacher Training de Gurmukh Kaur Khalsa. « Cette célébration magique de la maternité a éclairé ma grossesse et mon accouchement. C’est pourquoi, aujourd’hui, ma pratique est essentiellement tournée vers la maternité » ajoute-t-elle .
Forte de toutes ces formations, elle dispense aujourd’hui à Nancy des séances de « Yoga Kundalini » et « Yoga du rire », mais aussi plus insolite, des séances de « Yoga Boxe ». Et pour cause, la super maman pratique aussi la boxe anglaise avec son coach Jason Bockhorni, diplômé d’état. Avec cette pratique du yoga, elle propose un autre regard sur l’accueil, la gestion des émotions, la confiance en son corps, l’ancrage, le souffle, le contact avec son feu intérieur… Et apparemment selon Alexandra, « ça fait beaucoup de bien ».