SÉCURITE ROUTIÈRE. Avec le retour des beaux jours, les deux roues motorisées sortent des garages, l'occasion pour la préfecture de Meurthe-et-Moselle de rappeler une série de conseils pour une reprise du guidon en toute sécurité.
C'est un fait le retour des beaux jours favorise la pratique de la moto accentuant la présence des deux-roues motorisés sur les routes. Si les motards ne représentent que 2 % du trafic routieren Meurthe-et-Moselle, ils constituent en revanche 16 % des tués sur les routesdu département au cours des 5 dernières années, souligne la préfecture de Meurthe-et-Moselle dans un communiqué.
"Plus petit et souvent placé dans les angles morts, un deux-roues motorisé est toujours moins visible qu’une voiture. Les autres usagers de la route sont donc souvent surpris de voir surgir une moto à un carrefour, entre les files ou dans un virage".
Face à ce constat et afin de limiter les risques d'accident, Arnaud Cochet, préfet de Meurthe-et-Moselle, appelle tous les usagers de la route à la plus grande vigilance et recommande aux motards ces quelques règles de bonne conduite :
Un check-up complet avant de prendre la route :
- Mon équipement qui doit permettre de rouler en toute sécurité. Le port d’un casque, de gants, d’un gilet de haute visibilité est obligatoire. Les plaques d’immatriculation doivent également être visibles sur la moto ;
- L’état général de la moto (freins), l’éclairage (feux de route, de croisement, de position arrière et avant, et de stop), la pression et l’équilibre des pneus.
Sur la route, j’adopte une bonne conduite :
• En circulant dans le tiers de voie, ce qui permet d’être plus visible et d’avoir des marges de sécurité ;
• En établissant un contact visuel avec les autres conducteurs de la route ;
• En évitant de rester dans les angles morts des autres véhicules.
Avec la météo, j’adapte ma conduite :
• Par temps froid, l’adhérence des pneus est fortement diminuée. Conduire par basse température fatigue le motard plus rapidement ;
• Par temps de pluie, l’adhérence des pneus au bitume est diminuée par deux. Il y aussi deux fois plus d’accidents par temps de pluie ;
• Pendant les beaux jours, la mortalité motocycliste moyenne en été est trois fois supérieure à celle constatée qu’en hiver.