Meurthe-et-Moselle. Lundi 8 novembre 2021, Chaynesse Khirouni, présidente du conseil départemental a convié les députés et sénateurs de Meurthe-et-Moselle à un temps d'échanges afin de leur présenter les impacts des décisions de l'Etat en matière d'autonomie (personnes âgées et personnes en situation de handicap) sur la situation financière des départements et sur celle des acteurs du secteur médico-social qui ont été associés à la rencontre pour témoigner de leurs difficultés. 

La Présidente du Conseil Départemental a regretté l'abandon d'une grande loi grand âge qui aurait permis de poser la question du financement de l'autonomie dans sa globalité et sur le temps long : « Cette réforme était prioritaire et s'il ne fallait en retenir qu'une au lendemain de la crise sanitaire qui a si lourdement frappé nos aînés c'était bien celle-ci. »

Au niveau national, entre 2019 et 2020, la dépense nette d'action sociale des Départements a augmenté de 4,2% mais la participation financière de l'Etat est restée presque stable (+1,4%). Cette progression est notamment liée à la crise sanitaire, ses impacts sur l'emploi et sur la situation des familles les plus fragiles, et par conséquent sur le RSA.

Les professionnels des services d'accueil et d'accompagnement à domicile et notamment les auxiliaires de vie ont été évincés du Ségur de la santé. Une revalorisation, nécessaire et souhaitée par le Département a été validée par l'Etat pour compenser l'exclusion inacceptable de ces métiers du Ségur. Cependant, pour 2022, la compensation nette de l'Etat est insuffisante et ne prend pas en compte le coût total de la mesure (+2,3 M€).

Enfin, le Ségur de la santé n'a pas pris en compte les professionnels du médico-social ne relevant pas de l'Etat et particulièrement les agents des établissements accueillant des personnes handicapées ou des enfants confiés, des discussions vont s'engager pour définir les modalités de revalorisation de ces métiers. La Présidente du Conseil Départemental souligne que cette revalorisation est elle aussi indispensable mais qu'elle risque de peser une fois encore sur les finances des Départements.

Aux côtés de la Présidente du Conseil Départemental, les acteurs associatifs présents (AEIM, ADMR, ADAPA, OHS) ont alerté les parlementaires sur la nécessité d'aller plus loin dans la reconnaissance des métiers de l'aide à la personne.

La Présidente du Conseil Départemental compte sur l'implication de l'ensemble des parlementaires pour porter l'ambition requise à cet enjeu majeur dans le domaine des solidarités humaines lors de la seconde lecture du PLFSS au Parlement.

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