JUSTICE. Le parquet fait appel de la condamnation du 30 juillet 2021 prononcée à l’encontre d’un homme qui avait dégradé volontairement la vitrine d’une pharmacie à l’occasion d’une manifestation anti-vaccin et anti-passe sanitaire.

« Le parquet a formé appel de la condamnation du 30 juillet 2021 prononcée à l’encontre d’un homme qui avait dégradé volontairement la vitrine d’une pharmacie à l’occasion d’une manifestation anti-vaccin et anti-passe sanitaire. En effet, outre la relaxe partielle pour participation sans arme à un attroupement après sommation de se disperser par une personne dissimulant son visage afin de ne pas être identifiée que nous contestons, il nous apparait que la peine prononcée n’est pas à la hauteur de la gravité des faits commis », a indiqué lundi soir François Pérain Procureur de la République. 

Pour rappel, le 24 juillet, à l’occasion d’une manifestation « anti passe sanitaire et anti vaccin » diverses infractions étaient commises, dont des dégradations sur une vitrine de pharmacie, par un individu qui dissimulant son visage projetait sur la vitrine un panneau de signalisation situé à proximité, entraînant la destruction de celle-ci, et ce après les sommations réglementaires de dispersion de la manifestation. L’individu était identifié par la vidéosurveillance et le témoignage d’un policier, témoin direct de la scène qui avait lors de la manifestation du samedi précédent, repéré l’individu, alors qu’il baissait son pantalon exhibant son postérieur à l’attention des forces de l’ordre, souligne François Pérain.

Interpellé le 29 juillet à son domicile dans les Vosges, le mis en cause  reconnaissait l’intégralité des faits reprochés. Il avait argué être en « colère » contre le gouvernement et avoir démissionné de son poste de peintre afin de se consacrer uniquement à la cause et mouvement des gilets jaunes.

Le mis en cause dispose d’antécédents judiciaires, quatre condamnations dont une en date du 4 avril 2011 pat le tribunal correctionnel d’Épinal pour destruction du bien d’autrui par moyen dangereux pour les personnes .

À l’audience du 30 juillet 2021, le tribunal relaxait le prévenu du chef de participation à un groupement. L’interdiction de manifester pendant une année soutenue au cours des réquisitions du Parquet n’était pas prononcée. Le prévenu était toutefois condamné à la peine de 4 mois d’emprisonnement intégralement assorti d’un sursis probatoire d’une durée de 24 mois comportant les obligations de travail, réparation des dégâts causés, paiement des sommes dues au Trésor Public, ne pas détenir une arme, avec exécution provisoire.

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