Nancy — La majorité sortante a fait front commun samedi après-midi à Dommartemont, à une semaine du premier tour des municipales
Municipales14.Dommartemont 

La plus petite commune du Grand Nancy, Dommartemont, accueillait samedi les candidats de la majorité communautaire sortante ainsi que de nombreux colistiers pour un temps de mobilisation générale à une semaine du premier tour. Logiquement, c'est la maire de la commune hôte, Marie Christine Leroy qui a lancé cette manifestation qualifiant Dommartemont, 664 habitants « comme la capitale du Grand Nancy » de par la présence devant elle d'une vingtaine de candidats et de plusieurs colistiers du Grand Nancy côté centre droit.

Jacquemin, Hablot et Féron passés au grill

Puis ce fut au tour de François Werner de prendre la parole pour parler de Pascal Jacquemin, président du groupe de gauche à la CUGN et maire sortant de Villers-lès-Nancy. Le rôle du candidat UDI-UMP-MODEM a été de montrer ce que pourrait être selon lui la communauté urbaine en cas de victoire de la gauche dans quinze jours, en se basant notamment sur son vécu villarois. Ainsi selon François Werner, dans sa commune, actuellement les adjoints « n'ont aucune responsabilisation se contentant de lire les délibérations qu'ils sont censés avoir rédigées ». Deuxième constat du conseiller municipal villarois « aucune réponse de fond » n'est apportée aux questions et contestations de l'opposition, car selon lui « il n'y a pas de travail dans l'équipe » de Pascal Jacquemin. En conclusion et en guise de mis en garde, François Werner a estimé que « les élus de gauche n'avaient pas les compétences, mais plutôt une capacité de travail limitée », un groupe qui se cacherait derrière « une unité de façade » se référant notamment à la « pseudo-primaire à gauche pour la présidence du Grand Nancy » qui a vu Hervé Féron n'avoir aucun adversaire après le désistement de Pascal Jacquemin.

La parole était ensuite donnée à Nicolas Pannier, représentant de François Muller, candidat UMP-UDI-NOUVEAU CENTRE à Vandoeuvre, qui a dit tout le bien qu'il pensait du travail de la CUGN dans la cité vandopérienne où Stéphane Hablot, le maire sortant, déclare souvent le contraire. Un maire sortant accusé de pratiquer « la politique de la chaise vide » aussi bien à la CUGN qu'au conseil général. Le représentant de François Muller a rappelé que les travaux de la déchetterie avaient été menés par la CUGN alors que sur les 14 millions d'investissements consacrés à la rénovation du centre commercial Les Nations « 87 % proviennent du Grand Nancy. » Enfin, Nicolas Pannier a déclaré vouloir travailler demain différemment avec la communauté urbaine « sans s'ignorer » avec l'objectif de changer l'image de Vandoeuvre « seule commune de France où l'on oublie de marier les gens ». Après Jacquemin et Hablot, voilà Hervé Féron dont le portrait a été tiré par son adversaire aux municipales Monique Bonin qui a parlé du maire sortant de Tomblaine comme un élu « qui n'est pas dans le dialogue et qui n'accepte pas la contradiction », mais également accusé de se servir de Tomblaine comme d’un « marchepied » pour la CUGN et de n'être « jamais présent sauf pour ceux qui le soutiennent ».

Pas d'élu d'extrême gauche

Le mot de la fin a été pour André Rossinot, président à sa propre succession à la présidence du Grand Nancy qui en préambule a salué le retour aux affaires d'Henri Bégorre après quelques soucis de santé. L'actuel maire de Nancy a annoncé que son fameux livre blanc du Grand Nancy à Tomblaine était prêt « il va montrer ce que l'on a fait et la manière avec laquelle on l'a fait » promettant également des « choses un peu rudes, mais toutes vérifiables » sur le maire de Tomblaine Hervé Féron, un livre qui démontre selon André Rossinot « que l'équité territoriale était au rendez-vous » lors de cette mandature qui touche à sa fin. Considérant que l'extrême gauche devra apporter sa contribution pour que le Grand Nancy passe à gauche, le président du Grand Nancy a exprimé son désir de ne pas « avoir demain des adjoints ou des conseillers communautaires d'extrême gauche. » André Rossinot a également démenti une nouvelle fois la moindre trace d'emprunt toxique à la CUGN et s'est inquiété pour les prochaines années de l'impact des baisses de dotations de l'État sur l'investissement, l'emploi et le service public de proximité dans les communes. En conclusion, le maire de Nancy a souhaité que dans les communes où la droite est divisée, les candidats trouvent un terrain d'entente pour le deuxième tour « un problème d'ordre moral, d'éthique et de solidarité » avant de souhaiter bonne chance à Laurent Hénart qui devra gagner pour que la communauté urbaine ne bascule pas à gauche...

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